Jeunes diplômés : 27% d'entre eux pensent que travailler à l'étranger serait mieux<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un diplôme mais pour quoi faire ?
Un diplôme mais pour quoi faire ?
©D.R.

L'herbe plus verte ailleurs ?

Lors du premier "baromètre de l'humeur des jeunes diplômés", en 2012, ils n'étaient que 13% à envisager une meilleure carrière à l'étranger.

Et s'il fallait quitter la France pour réussir ? Visiblement, les jeunes diplômés estiment que c'est la meilleure solution à court terme. En effet, selon un sondage Deloitte-Ifop publié lundi, 27% des jeunes diplômés cherchant un travail pensent que leur avenir professionnel se situe à l'étranger. Cette opinion est renforcée par le fait qu'une majorité (58%) juge ses chances de trouver un travail dans les six mois peu élevées (+7 points en un an), les plus pessimistes se trouvant en province (62%).

En recherche d'emploi depuis 15 semaines en moyenne, 38% n'ont eu aucun entretien, 12% un seul et 20% deux occasions. Pour cette enquête, un échantillon de 1 005 jeunes, représentatif des diplômés (Bac à Bac +5) depuis moins de 3 ans, a été interrogé en ligne du 22 au 31 janvier. Parmi eux, 55% avaient un travail. Pour décrocher le poste qu'ils occupent, ces derniers déclarent, en moyenne, avoir transmis 16 curriculum vitae. Les diplômées en ont envoyé davantage (19) que leurs homologues masculins (11). Le temps moyen pour décrocher cet emploi a été de dix semaines.

Lorsqu'ils sont interrogés, 68% des jeunes en poste ont un CDI, 32% un CDD. La proportion grimpe à 76% pour les diplômés de grandes écoles, mais n'est que de 43% pour les diplômés d'un IUT. Interrogés sur le contrat de génération, mesure destinée à favoriser l'emploi des jeunes en CDI avec des aides financières à la clef, 65% des jeunes (avec ou sans emploi) souhaiteraient en bénéficier et 85% aimeraient être formés par un senior. Pour lutter contre le chômage, le gouvernement devrait prioritairement développer la formation, baisser la fiscalité des entreprises et soutenir leur compétitivité, estiment-ils dans l'ensemble.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !