Policiers tués sur le périphérique : les deux suspects ont été présentés à un juge d’instruction<!-- --> | Atlantico.fr
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Deux policiers de la Bac ont été tués jeudi.
Deux policiers de la Bac ont été tués jeudi.
©Reuters

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Une information judiciaire pour "meurtres aggravés sur fonctionnaire de la police nationale" a été ouverte ce samedi.

L’affaire de la mort des deux policiers est loin d’être terminée. Une information judiciaire pour "meurtres aggravés sur fonctionnaire de la police nationale", "tentative de meurtres aggravés", "refus d'obtempérer", "conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive" et "conduite sans permis en récidive" a ainsi été ouverte ce samedi par le parquet de Paris alors que les deux suspects devaient être présentés dans la journée à un juge d’instruction selon une source judiciaire.

Pour rappel, deux fonctionnaires de police ont été tués jeudi par un chauffard de 22 ans, ivre et sans permis. Le jeune homme a percuté le véhicule des policiers sur le périphérique après une course-poursuite avec des agents de la fonction publique. Un troisième policier se trouve toujours à l’hôpital entre la vie et la mort.

Le chauffard et son passager âgé de 20 ans ont été déférés dans la soirée de vendredi à la fin de leur garde à vue.

Le chauffard avait été accusé par le procureur de Paris François Molins d’avoir délibérément" percuté le véhicule des forces de l’ordre précisant qu'"aucune trace de freinage n'a été décelée sur les lieux".

Le jeune passager de 20 ans risque quant lui une condamnation pour "complicité de meurtres aggravés et de tentative de meurtres", "détention, transport ou usage de stupéfiant" et "port d'arme de sixième catégorie", en l'occurrence un couteau.

Des rassemblements devraient avoir lieu devant les commissariats mardi, jour des obsèques des deux agents de la Bac nuit 75 qui aura lieu en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls qui a par ailleurs reçu dans la journée de vendredi place Beauvau les familles des policiers tués ainsi que celle de l’agence toujours entre la vie et la mort.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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