François Hollande au Salon de l’agriculture : "Je veux qu’il y ait un étiquetage obligatoire"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a également demandé une meilleure répartition des aides européennes pour les producteurs
François Hollande a également demandé une meilleure répartition des aides européennes pour les producteurs
©Reuters

Déclarations

Le président a expliqué vouloir un étiquetage obligatoire sur "les viandes qui sont insérées, introduites dans les produits cuisinés".

Tout le monde se rend au Salon de l’agriculture, le président de la République y compris. François Hollande était ainsi présent lors de l'inauguration ce samedi du 50e Salon de l'agriculture à Paris où il a indiqué qu’il exigerait "un étiquetage obligatoire" sur les viandes insérées dans les plats cuisinés. "Je veux que, à terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes qui sont insérées, introduites dans les produits cuisinés" a ainsi déclaré le président suite au scandale de la viande de cheval.

Le chef de l’Etat a par ailleurs ajouté lors d’une courte intervention avant sa conférence de presse prévue à la mi-journée que "d'ici là, [il soutiendrait] avec le ministre de l'Agriculture et les ministres concernés toutes les initiatives qui seront prises pour des démarches volontaires d'étiquetage". Il a précisé qu’il est important que le consommateur puisse être "informé de la provenance des produits qu'il consomme et notamment des viandes".

François Hollande a également demandé une meilleure répartition des aides européennes pour les producteurs déclarant que "nous devons à la fois lutter contre ces fluctuations de cours et permettre aussi une rémunération correcte de tous ces éleveurs parce que c'est une condition indispensable pour l'emploi et l'animation de nos territoires"

La question de la traçabilité alimentaire est donc une priorité pour le président après le scandale de la viande de chevaline où près de 4,5 millions de plats cuisinés ont été écoulés avec de la viande qui n’était pas du bœuf comme cela était pourtant inscrit sur les emballages. Pour rappel, cette affaire a terni l’image des industriels, et la grande distribution mais aussi de la restauration collective.

Lu sur Le Point

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