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ETA : deux membres présumés, dont un très recherché, arrêtés en Auvergne
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La police française a arrêté jeudi à Moulins, dans l'Allier (Auvergne), deux militants présumés du groupe armé basque ETA, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur.

La police française a arrêté jeudi à Moulins dans l'Allier (Auvergne), deux militants présumés de l'ETA, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur. L'un des deux suspects a été présenté comme l'un des membres les plus recherchés de l'organisation séparatiste basque, et était armé d'un revolver de calibre 38 au moment de son arrestation, a annoncé le ministère dans un communiqué. 

Cette double interpellation porte à huit le nombre des suspects de l'ETA arrêtés depuis le début de l'année. Selon une source policière française, les deux hommes ont été arrêtés peu avant midi en sortant d'un hôtel et l'un d'eux était recherché pour "des faits terroristes". L'opération a été réalisée par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire française, en présence de policiers espagnols. 

Plusieurs dizaines de militants de l'ETA ont été arrêtés, notamment en France et en Espagne, depuis que le groupe séparatiste armé a annoncé, le 20 octobre 2011, qu'il mettait définitivement fin à la violence. Les gouvernements espagnol et français jugent cette annonce insuffisante et exigent que l'ETA abandonne les armes et se dissolve sans conditions. De son côté, l'ETA réclame, en préalable à un calendrier de désarmement, une amnistie pour ses militants emprisonnés dispersés dans les prisons espagnoles et françaises, ainsi qu'un dialogue avec l'Espagne et la France, ce à quoi les deux pays se refusent.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a une nouvelle fois réclamé jeudi, dans une intervention devant les députés, la "dissolution définitive"du groupe basque, classé organisation terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis.

L'ETA, dont le dernier attentat sur le sol espagnol remonte à août 2009, est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre. Aujourd'hui très affaiblie, l'organisation ne compterait plus que quelques dizaines de membres en liberté.

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