Valérie Trierweiler : la première dame et son coup de colère contre "Paris Match"

On savait qu'elle avait du tempérament. Valérie Trierweiler vient d'en faire la preuve à nouveau. La journaliste–première dame n'a pas hésité à prendre son téléphone et à appeler le directeur de la publication de Paris Match (journal qui l'emploie) suite à la publication d'un reportage sur elle et son président de la République de compagnon. Et dire qu'elle s'est un peu emportée est un euphémisme.

"Je viens de découvrir ton journal de merde (...), qui fait de la merde (...) et ses photos de merde" aurait ainsi hurlé Valérie Trierweiler sur le répondeur d'Olivier Royant, si l'on en croit Le Canard Enchaîné. Le fameux reportage qui l'a tant courroucé était pourtant une simple "escapade amoureuse" du couple présidentiel dans les jardins du Luxembourg qui avait tout l'air d'être une "opération de communication bien orchestrée" comme le note Le Figaro.

Selon le journal satirique, la compagne de François Hollande se serait illustrée récemment par ses caprices. Ainsi durant le voyage présidentiel à New Delhi la semaine dernière, la première dame aurait exigée qu'une délégation de journalistes la suive lors de sa visite d'une fondation qui accueille les enfants pauvres. Des journalistes peut-être, mais pas la journaliste qui avait fait le papier dans Paris Match. Ni la journaliste de Libération. En fait seule la télévision était conviée. La télévision, mais pas TF1, puisque le service politique est dirigé par Christophe Jakubyszyn, coauteur de La Frondeuse, sa biographie, contre lequel elle est en procès. Vous avez dit rancunière ?