Rythmes scolaires : une réforme passée en force ? Vincent Peillon refuse<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon a assuré mercredi qu'il ne "passerai[t] pas en force" sur la réforme des rythmes scolaires.
Vincent Peillon a assuré mercredi qu'il ne "passerai[t] pas en force" sur la réforme des rythmes scolaires.
©Reuters

Gant de velours

Le ministre de l'Education a assuré mercredi qu'il ne "passerait pas en force" sur la réforme des rythmes scolaires fortement contestée par les enseignants, tout en répétant son souhait de voir la moitié des élèves passer à la semaine de 4,5 jours dès 2013.

Vincent Peillon le dit haut et fort. Non, il ne "passera pas en force" sur la réforme des rythmes scolaires, tout en répétant son souhait de voir la moitié des élèves passer à la semaine de 4,5 jours dès 2013. Cette mesure, qui concerne quelque six millions d'élèves, est vivement contestée par les syndicats qui dénoncent un nombre insuffisant d'animateurs formés avant septembre pour gérer les activités périscolaires. Ils redoutent également des inégalités croissantes entre les écoles concernant ces activités. Les communes ont jusqu'au 31 mars pour décider si elles appliqueront cette année ou en 2014 la réforme contenue dans le projet de loi sur la refondation de l'école.

Il ne faut "jamais passer en force, nous expliquons et nous nous concertons depuis des mois, contrairement à ce que j'entends", a dit Vincent Peillon sur France Info. "Le gouvernement précédent avait fait une consultation de plusieurs mois sur les rythmes scolaires (...), nous avons repris nous-mêmes la concertation pendant plusieurs mois". "La concertation, qui a d'abord été nationale pendant plusieurs mois, arrive sur le terrain, laissons lui du temps", a-t-il ajouté.

Mais "il y a une certitude, c'est qu'en 2014, tous les enfants de France seront (à la semaine) de 4,5 jours", a encore dit le ministre. "Donc il faut se calmer, il faut trouver de la sérénité, il ne faut pas en faire un objet de polémique, parce que c'est encore sur le dos des enfants." "Il faut faire le mieux possible, si on le peut en 2013, sinon en 2014", a martelé Vincent Peillon.

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