Croissance pour 2013 : Bercy contredit Fabius, Hollande confirme qu'elle n'atteindra pas 0,8%<!-- --> | Atlantico.fr
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Les services de Pierre Moscovici sont montés au créneau
Les services de Pierre Moscovici sont montés au créneau
©Reuters

Oui, non, peut-être...

L'ancien Premier ministre a affirmé mardi que la prévision gouvernementale de croissance du PIB français pour 2013 allait être largement abaissée. La cacophonie s'est alors installée avant que François Hollande intervienne.

Rien n'est fait. Voilà en substance le message lancé par le ministère des Finances mardi. Il a en effet assuré mardi à l'AFP que la nouvelle prévision de croissance pour 2013 n'était "pas encore arrêtée" réfutant ainsi les propos de Laurent Fabius selon lequel elle serait abaissée de +0,8% aux alentours de +0,2% ou +0,3%.

"Comme le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, l'a répété à plusieurs reprises, la prévision de croissance pour 2013 en France n'est pas encore arrêtée car il y a une procédure" à respecter auprès des partenaires européens, a ajouté Bercy. "On suit une procédure comme chaque année", a-t-on précisé, rappelant que "la Commission européenne rendra ses prévisions ce vendredi 22 février" puis que "le gouvernement le fera lorsqu'il transmettra son programme de stabilité mi-avril" au Parlement. Les pays de l'Union européenne doivent présenter chaque année au printemps à Bruxelles leurs prévisions de croissance et de finances publiques à moyen terme.

"Cet envoi sera précédé d'échanges avec le Haut Conseil des finances publiques à partir de fin mars", a encore expliqué Bercy.

Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault a réagi. "Il n'y pas de cacophonie, c'est vous qui la commentez (...), la cacophonie il n'y en a pas", a déclaré le chef du gouvernement à la presse, en réponse à un journaliste l'interrogeant à ce sujet, en marge d'un discours sur la politique de la Ville.

François Hollande a confirmé mardi à Athènes que la France n'atteindrait pas son objectif de 0,8 % de croissance en 2013. "Aujourd'hui chacun sait que nous n'atteindrons les 0,8% (de croissance) qui étaient prévus", a-t-il affirmé aux côtés du Premier ministre grec Antonis Samaras. Il a précisé que la nouvelle prévision de croissance serait établie "fin mars avec le Haut conseil aux Finances publiques".


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