Ouigo : le TGV low cost débarque, la SNCF espère séduire<!-- --> | Atlantico.fr
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C'est parti pour Ouigo, l'offre low cost de la SNCF
C'est parti pour Ouigo, l'offre low cost de la SNCF
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Sur les rails

La compagnie ferroviaire a déjà annoncé un million de places chaque année à moins de 25 euros pour cette formule.

La SNCF a dévoilé ses bénéfices lundi et le moins que l'on puisse dire c'est que l'entreprise se porte bien. Alors, il fallait faire un geste pour ses clients. Prévue de longue date, la compagnie ferroviaire dévoile ce mardi sa nouvelle offre de TGV Eco, des trains moins chers qui transporteront davantage de passagers. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, et la directrice de SNCF Voyages, Barbara Dalibard, présenteront à la presse une rame du TGV low cost en gare de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), point de départ des trains qui relieront à partir du printemps Marseille et Montpellier, en passant par Lyon-Saint-Exupéry.

Initialement baptisée en interne "Projet Aspartam", elle devrait finalement s'appeler "Ouigo", selon des informations de presse parues il y a quelques semaines, mais non confirmées par la SNCF. La compagnie ferroviaire, qui a déjà annoncé un million de places chaque année à moins de 25 euros pour cette formule, devrait proposer des billets à prix variables dont la vente se fera exclusivement sur internet.

Comme certaines compagnies aériennes low cost qui opèrent par exemple à Beauvais au lieu des aéroports parisiens, la SNCF ne desservira pas les gares intra-muros avec cette offre. Pour parvenir à baisser ses tarifs, elle a choisi d'exploiter son matériel au maximum. Quatre rames doubles à deux étages effectueront huit ou neuf trajets par jour entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille et pourront transporter 1 200 passagers chacune en classe unique, contre 1 000 pour une rame classique entre la première et la deuxième classe.

Les trains, reconnaissables à leur livrée spécifique bleu ciel, ne disposeront pas de voiture-bar mais les sièges seront aussi larges qu'actuellement, et pourront accueillir un bagage en-dessous. La contrainte de devoir embarquer depuis une gare périphérique doit permettre à la SNCF "de réaliser une économie de 30% sur l'utilisation de la voie car chaque TGV sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera gagner du temps", avait dit l'an passé Barbara Dalibard. L'entreprise publique complète ainsi la gamme de ses offres "grande vitesse" après les TGV classiques et iDTGV, sa filiale 100% internet qui accroît et améliore peu à peu la qualité des services, alors que le marché sera totalement ouvert à la concurrence en 2019.

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