Syrie : l'importance des réseaux sociaux concernant les réserves d'armes chimiques<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les secrets de l'attaque à la bombe de juillet 2012
Les secrets de l'attaque à la bombe de juillet 2012
©Reuters

I like

Alors qu'un attentat à la bombe avait assommé l'administration de Bachar al-Assad en juillet dernier, les services secrets occidentaux se sont précipités pour trouver les réserves d'armes chimiques avec l'aide de Facebook ou Twitter.

Les réseaux sociaux s'invitent dans le conflit avec la Syrie. Le 18 juillet dernier, un attentat à la bombe avait frappé une rencontre du cabinet de sécurité de la Syrie tuant le ministre de la Défense de Bachar al-Assad. C'était alors une victoire majeure pour l'opposition. Néanmoins, il s'agissait surtout une source d'inquiétude pour le Pentagone. En public, le secrétaire de la Défense, Leon Panetta avait averti ceux qui faisaient tout pour protéger les larges réserves d'armes chimiques. En privé, les services secrets américains ont commencé à s'inquiéter du fait que les dirigeants syriens avaient appris l'existence des personnes qui avaient la capacité d'autoriser l'utilisation de l'arsenal et que ces dernières soient mortes dans l'attaque.

Selon des experts des services secrets occidentaux et américains, des analystes des Etats-Unis ont commencé une véritable chasse d'adresses e-mail, de pseudonymes Twitter, de comptes Facebook, de numéros de téléphones et de contacts Skype d'officiers syriens. L'information était alors utilisé pour délivrer un message sans équivoque : "le gouvernement américain sait qui vous êtes, et il y aura des conséquences si vous utilisez ou transférer des armes chimiques".

"Les personnes qui ont été tuées ou blessées dans cet attentat suicide à la bombe était les personnes que nous voulions tenter de persuader de ne pas utiliser ces outils", a avoué un membre du Congrès qui a été largement briefé sur le programme. "Quand cela est arrivé, nous avions besoin de trouver un autre moyen d'atteindre ces gens", a-t-il déclaré. Barack Obama a d'ores et déjà averti des conséquences graves que pourrait susciter une utilisation d'armes chimiques par les Syriens et également d'un éventuel transfert verts des groupes tels que Hezbollah ou Al-Qaida.

Lu sur The Daily Beast

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !