Tunisie : heurts entre la police et des manifestants lors de l'enterrement de Chokri Belaïd<!-- --> | Atlantico.fr
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Les funérailles de Chokri Belaïd se déroulent dans la tension
Les funérailles de Chokri Belaïd se déroulent dans la tension
©REUTERS/Louafi Larbi

Tensions (suite)

Des dizaines de milliers de personnes ont assisté aux funérailles de Chokri Belaïd pendant que policiers et manifestants s'affrontaient tout près.

La journée s'avère tendue en Tunisie à l'heure de l'enterrement de Chokri Belaïd. Des dizaines de milliers de personnes assistent d'ailleurs aux funérailles de cet homme présenté comme démocrate. Les forces de l'ordre ont par ailleurs indiqué que des dizaines de voitures ont été brûlées par des casseurs à l'entrée du cimetière, devant le "Jallez". Les autorités ont alors tiré des gaz lacrymogènes sur les individus ce qui aurait provoqué un court mouvement de panique. Les policiers ont alors pourchassé des jeunes manifestants.

La capitale a, elle, été totalement ralentie par la grève générale organisée par le principal syndicat du pays, l'UGTT, Union tunisienne générale du travail, fort de 500 000 membres. "C'est une grève pacifique contre la violence", ont expliqué ses dirigeants alors que le ministère de l'Intérieur a appelé "tous les citoyens, hommes et femmes, au regard des circonstances exceptionnelles, à respecter le droit de travailler, le droit de grève et à éviter tout ce qui porterait atteinte à la sécurité publique".

Une antenne de la Ligue de protection de la révolution, une milice pro-islamiste accusée de violences politiques en Tunisie, a ce vendredi annoncé sa dissolution à Siliana, au nord-ouest du pays.

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH) a appelé les autorités à protéger les personnalités politiques. Selon elle "les menaces et les intimidations à l'encontre des militants politiques, syndicaux et des droits de l'Homme se poursuivent encore" sous le gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda.

Au moins 3 000 manifestants se sont regroupés devant la Maison de la culture de Tunis, où repose le corps du dirigeant de l'opposition de gauche laïque, tué de quatre balles mercredi devant son domicile dans la capitale.

Lu sur Le Point

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