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Google doit revoir sa copie
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Bibliothèque numérique

La justice américaine a rejeté l'accord entre la firme Internet, les auteurs et les éditeurs. La France s'en félicite.

La Cour fédéral de New York a mis un coup d'arrêt au pharaonique projet de bibliothèque numérique universelle de Google.

Le juge Denny Chin a en effet considéré que l'accord conclu entre l'entreprise américaine, le syndicat des auteurs et l'association des éditeurs américains "n'était pas équitable, adéquat ou raisonnable". Il envisageait de numériser les livres "par défaut" et d'en demander l'autorisation aux auteurs et ayant-droits a posteriori. Même si un "fonds de droits du livre" de 125 millions de dollars devait être constitué pour rémunérer les auteurs, il conviendrait d'adopter la logique inverse selon la justice américaine.

Microsoft, Amazon et... Frédéric Mitterrand se réjouissent de cette décision. Le ministre de la Culture estime que cette décision va dans le sens des observations françaises. Pour lui, "le risque de monopole sur l'exploitation de plusieurs millions d’oeuvres protégées, notamment françaises, devenues indisponibles à la vente dans leur version imprimée" est écarté.

Déçu et surpris, un responsable juridique de Google annonce que l'entreprise continuera à "travailler dur pour que de plus en plus d'ouvrages dans le monde puissent être découverts sur Internet grâce à Google Books et Google e-Books". Ses opposants soupçonnent l'entreprise d'être d'abord et surtout intéressée par les retombées publicitaires liées au trafic généré par une telle offre littéraire.

Selon Livres Hebdo, auteurs et éditeurs américains seraient disposés à entamer de nouvelles négociations avec Google.

Lu sur L'Expansion

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