Jérôme Cahuzac : "Je ne me suis jamais senti coupable"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jérôme Cahuzac bientôt hors de cause ?
Jérôme Cahuzac bientôt hors de cause ?
©Reuters

De l'air

Le ministre explique qu'il ne veut "la mort de personne, je peux même accorder le crédit d'une forme de sincérité aux journalistes de Mediapart, qui se sont trompés, sincèrement peut-être".

Jérôme Cahuzac reprend des couleurs. Il l'affirme haut et fort ce mercredi, il n'a "aucun doute" sur la teneur de la réponse de la Suisse aux autorités françaises concernant la recherche d'un éventuel compte bancaire dans ce pays. Il l'a assuré lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/FranceInfo/LeMonde/AFP. 

Les autorités suisses ont adressé un document aux services fiscaux français concernant la recherche d'un éventuel compte non déclaré de Jérôme Cahuzac en Suisse. D'après le Nouvel Observateur, selon les Suisses, "il semble" que le ministre n'a pas fermé de compte en février 2010 contrairement à ce qu'affirme Mediapart, et que d'autres recherches remontant à 2006 seraient également négatives. 

Jérôme Cahuzac a expliqué avoir su par ses avocats "qu'une réponse avait été apportée à toutes les questions posées par l'administration fiscale à la Suisse", mais ne pas avoir "vu" la réponse. Il a estimé que cette réponse avait dû être "portée à la connaissance" du président de la République et le Premier ministre, ayant "du mal à imaginer" qu'il n'en soit pas ainsi, même si la convention entre la France et la Suisse ne prévoit pas une transmission automatique à l'exécutif.   "Je ne me suis jamais senti coupable même si j'ai pu paraître accablé par le soupçon terrible qui pesait sur moi", a-t-il dit. "Ce n'est pas à moi de dire que je suis hors de cause, mais, en conscience, je l'ai toujours été".  

Jérôme Cahuzac a affirmé en outre que sa plainte en diffamation contre le site d'information en ligne Mediapart était "bien évidemment maintenue".   "Je ne veux la mort de personne, je peux même accorder le crédit d'une forme de sincérité (aux journalistes) de Mediapart, qui se sont trompés, sincèrement peut-être". Comme on lui demandait s'il réclamait au site de reconnaître son erreur, le ministre a répondu: "C'est un problème entre eux et leur conscience, maintenant qu'ils savent ou devinent la vérité". Mediapart n'avait pas encore réagi. 

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