Mali : la rébellion touareg affirme être du côté des soldats français<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les rebelles touaregs ont réaffirmé leur soutien à l'armée française dans la lutte contre les islamistes armés.
Les rebelles touaregs ont réaffirmé leur soutien à l'armée française dans la lutte contre les islamistes armés.
©Reuters

Compagnons d'armes

Considérablement affaiblis, les rebelles touaregs ont réaffirmé leur soutien à l'armée française dans la lutte contre les islamistes armés.

La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a affirmé mardi se "coordonner" dans le nord du Mali avec les forces françaises contre leurs anciens alliés, les "terroristes" islamistes mis en fuite ces dernières semaines. Le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, qui a défendu le "réel engagement" de son mouvement dans la lutte contre le terrorisme, n'a pas donné plus de précision sur cette coordination. "Dans le cadre de la coordination antiterroriste mise en place avec les forces françaises de l’opération Serval, le MNLA transmettra à ces dernières toutes les informations récoltées au de l’interrogatoire de deux 'hauts responsables terroristes' dont le mouvement revendique l'arrestation", a-t-il simplement déclaré.

Mohamed Moussa Ag Mouhamed, présenté comme la "tête pensante" de ce mouvement islamiste à Tombouctou où il a ordonné de nombreuses exactions, est le premier des responsables arrêtés. L'autre est un chef du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Oumeïni Ould Baba Akhmed. Leur arrestation - survenue samedi, selon le MNLA - avait été annoncée dimanche par des sources de sécurité de la région, qui n'avaient pas précisé qui avait procédé à ces arrestations, même si très vite les regards se sont tournés vers le MNLA.

Les deux hommes ont été arrêtés dans l'extrême nord du Mali, près de la frontière algérienne, selon la rébellion touareg, qui précise qu'ils ont été emmenés et interrogés dans la ville de Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako). Ex-bastion d'Ansar Dine, Kidal est passée sous le contrôle du MNLA et du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissidence d'Ansar Dine s'affirmant «modérée»), juste avant l'arrivée de soldats français dans la nuit du 29 au 30 janvier. Ces deux groupes ont affirmé y soutenir l'arrivée des forces françaises mais refusent la présence de militaires maliens et ouest-africains, notamment par crainte d'exactions contre les communautés arabe et touareg, parfois assimilées aux groupes islamistes . Kidal est "sécurisée" par quelque 1 800 Tchadiens, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !