Plan sociaux : Manuel Valls inquiet des risques "d'explosions sociales" dans les usines<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Manuel Valls souhaite éviter tout débordement lors de mouvements sociaux car "on ne peut pas casser l'outil de travail".
Manuel Valls souhaite éviter tout débordement lors de mouvements sociaux car "on ne peut pas casser l'outil de travail".
©Reuters

Ça va péter...

Le ministre de l'Intérieur s'est inquiété des risques d"'implosions ou explosions sociales" lors des mouvements sociaux.

Renault qui prévoit de supprimer 7 500 postes d’ici 2016, Goodyear qui annonce la fermeture de l’usine d’Amiens-Nord... En 12 mois, ce ne sont pas moins de sept plans sociaux d’envergure qui se sont succédé. Outre le volet social, l’Etat est aussi mobilisé sur le front sécuritaire et Manuel Valls, veut éviter tout débordement. Mardi, le ministre de l'Intérieur s'est inquiété des risques "d'implosions ou explosions sociales", assurant que ses services étaient mobilisés pour éviter tout débordement lors de mouvements sociaux, car "on ne peut pas casser l'outil de travail".

"La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années", a reconnu le ministre interrogé sur BFTV et RMC. "Aujourd'hui, on assiste moins à des mouvements sociaux qu'à des implosions ou explosions sociales", a-t-il mis en garde, avant d'ajouter : "Il faut en faire l'analyse fine, c'est le travail de l'Information générale (SDIG, ex-renseignements généraux) de la sécurité publique".

Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre "au plus près" les entreprises en difficulté afin d'anticiper une éventuelle "radicalisation" de mouvements sociaux. Une note de service, datée du 30 janvier et transmise aux directeurs départementaux de la sécurité publique (DDSP), souligne "les risques d'incidents" ou d'éventuelles "menaces sur l'outil de production en cas de radicalisation d'un conflit". Ces explosions sociales, "il faut essayer de les comprendre, mais on ne peut pas les admettre", a ajouté Manuel Valls. "On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir", mais "on ne peut pas casser l'outil de travail".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !