Europe : "La place de François Hollande n'est pas avec les passagers, il est grand temps qu'il rejoigne la cabine de pilotage"<!-- --> | Atlantico.fr
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"La place du président français n'est pas avec les passagers. Il est grand temps qu'il rejoigne la cabine de pilotage"
"La place du président français n'est pas avec les passagers. Il est grand temps qu'il rejoigne la cabine de pilotage"
©Reuters

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Le président français se rend ce mardi à Strasbourg pour réaffirmer sa vision de l'Europe, deux jours avant les discussions sur le budget européen à Bruxelles.

Dans le Figaro de ce mardi matin, on apprend que certains acteurs des cinq huis clos européens tenus depuis l'élection de François Hollande en mai dernier estiment que le président français brille dans ces rencontres par sa "discrétion" et ses "silences". Le quotidien cite notamment un acteur du nord de l'Europe qui estime que le président de la République "intervient peu sur le fond des grands problèmes, ce qui rend délicat d'identifier la bonne solution".

La personnalité et l'attitude de François font également réagir un observateur averti du microcosme politique européen :"La modestie est un péché de jeunesse, Il a voulu prendre le contre-pied de Nicolas Sarkozy et de son hyperactivité. Il a laissé parler les autres, avec l'espoir de tirer son épingle du jeu en fin de partie. Mais l'Europe, ça ne fonctionne pas comme ça. La place du président français n'est pas avec les passagers. Il est grand temps qu'il rejoigne la cabine de pilotage, au côté de la chancelière allemande."

Devant le Parlement européen ce mardi, François Hollande a pourtant promis qu'il exposerait clairement sa "vison de l'Europe" à l'heure ou le Premier ministre britannique David Cameron promet un référendum sur la sortie de son pays de l'UE. Ses priorités : la croissance, l'emploi, la solidarité, et l'approfondissement de l'Union économique et monétaire. Mais les divergences sont nombreuses, avec l'Allemagne notamment, sur le dilemme austérité-croissance, sur le partage du pouvoir et de la souveraineté ou encore sur l'union bancaire et la politique industrielle.

Au sommet de Bruxelles, il s'agira ensuite de penser le budget européen avec ses vingt-six homologues dans l'optique de défendre une nouvelle fois le "pacte de croissance" et ses 120 milliards de crédits obtenus en juin dernier.

Lu sur LeFigaro.fr

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