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Mohammed Merah : les enquêteurs se trompent de cible et pistent un homonyme
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Oups... C'est pas le bon

Selon L'Express, pendant trois semaines, les enquêteurs de la DCRI ont surveillé un "faux" Mohammed Merah.

Six mois après la déclassification des rapports de la DCRI concernant le suivi de Mohamed Merah, les services de renseignements intérieurs sont de nouveau mis en cause. Selon L’Express, la DCRI a pisté pendant plusieurs semaines le "mauvais" Mohamed Merah. Et cette méprise ne serait pas une conséquence d’un subterfuge du terroriste, mais bien une erreur des services militaires français, contrairement à ce qu'affirme Le Monde.

En octobre2010, Mohamed Merah effectue son premier voyage en Afghanistan dans le but de rejoindre les rangs d'Al Qaida. Le 22 novembre, il est arrêté par une patrouille de la police afghane, qui trouve suspecte sa présence dans cette région. Titulaire d’un passeport et d’un visa en bonne et due forme, il est relâché, tout en étant signalé aux autorités françaises. Le jeune homme regagne alors la France au plus vite. Pourtant, il n'apparaît dans le radar de l’anti-terrorisme qu’en janvier 2011.

La raison : il existe un autre Mohamed Merah, également né en 1988 (mais un autre jour), ayant eu lui aussi des ennuis avec la justice, et ayant lui aussi tenté d’entrer dans la légion étrangère. Cet homonyme, habitant Douai, n’a pourtant rien d’un terroriste, comme l’ont montré trois semaines de surveillance et un interrogatoire. 

Ce n'est donc qu'en janvier 2011 que la surveillance du "vrai" Mohamed Merah débute. En novembre 2011, un "débriefing préventif" est prévu entre les services de renseignement toulousains et Paris. Dans sa note de synthèse, la DCRI conclut que la rencontre "n'a pas permis de faire le lien entre Mohamed Merah et un éventuel réseau jihadiste". Le suivi dont fait l'objet Mohamed Merah est donc revu à la baisse.

Lu sur L'Express

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