Accord Google - éditeurs de presse : le Spiil souhaite qu'il soit rendu public<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Accord Google - éditeurs de presse : le Spiil souhaite qu'il soit rendu public
©

Transparence

L'accord conclu vendredi entre le géant américain du Web et les éditeurs de presse s'avère favorable au moteur américain, nettement moins aux éditeurs de journaux...

"Un accord historique" pour Google, "un événement mondial" pour . L'annonce d'une entente sur la compensation financière par Google de l'utilisation de contenus produits par les éditeurs a été saluée par des superlatifs à l'issue de plusieurs mois de bras de fer. "Ce n'est pas cet accord qui va sauver la presse, mais cela permet à tout le monde de faire la paix avec tout le monde", explique à l'AFP Frédéric Filloux, directeur général en charge du numérique aux Echos, qui considère qu'il "faut travailler avec Google". Cet accord, estime-t-il, vaut mieux qu'une loi, hypothèse un temps envisagée, qui aurait été "une perte d'énergie pour tout le monde".

Dans un communiqué, le Spiil (Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne, NDLR) regrette toutefois que l'accord conclu entre le moteur de recherche et les éditeurs de journaux n'ait pas été rendu public. "L’accord finalement conclu le 1er février entre Google et l’Association de la presse d’information politique et générale (IPG) est un accord commercial entre deux acteurs privés. A ce titre, il pourrait légitimement demeurer confidentiel", concède de le Spiil. Il estime toutefois que "l’implication directe des pouvoirs publics, au plus haut niveau de l’Etat, dans l’élaboration de cet accord, lui donne une signification et une dimension particulières". Et d'ajouter : "Si, comme l’a expliqué le président de la République lui-même (...) il s’agit d’un accord "historique" (...) alors il doit être immédiatement rendu public".

Selon les termes de cet accord, l'Association de la presse d’information politique et générale n’a pas obtenu un paiement au clic : Google s’est engagé à créer un fonds "pour l’innovation de la presse numérique" doté de 60 millions d’euros. Une broutille en comparaison du redressement fiscal qui attendait la société (près d’un milliard d’euros) et de ses bénéfices en 2012 (10,74 milliards de dollars). Ce fonds doit faciliter les investissements technologiques et "la transition vers le numérique" des titres concernés. Un nouvel accord devra survenir lorsque ce fonds sera vide. Une manière de dire que l'accord signé ne résout rien sur le fond ?

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !