Affaire Merah : un ami d'enfance du tueur ferait partie des suspects interpellés<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Affaire Merah : un ami d'enfance du tueur ferait partie des suspects interpellés
©

Deuil

Selon des sources proches, citées par le Parisien, l'un des deux suspect interpellé serait un ami d'enfance de Merah et aurait participé au financement d'un voyage au Pakistan pour le compte du tueur.

Les proches des victimes du tueur au scooter Mohamed Merah était reçus ce mercredi au ministère de l'Intérieur. Cette rencontre  est intervenue alors que ceux hommes, suspectés d'avoir été des complices possibles de l'assassin, ont été transférés en fin d'après-midi hier dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Levallois-Perret.

Leur arrestation soulève de nombreuses questions sur l'enquete. Les deux hommes  interpellés mardi étaient des connaissances des frères Merah, habitant également le quartier du Mirail à Toulouse. L'un appartient au milieu salafiste local, l'autre au groupe de l'Artigat (filière irakienne) auquel se rattachent Abdelkader Merah et sa sœur Souad.

Selon des sources proches de l'affaire, citées par le Parisien, l'un des deux suspect interpellé serait un ami d'enfance de Merah. Il "aurait participé au financement d'un voyage au Pakistan pour le compte du tueur. ll a également étudié dans une madrassa en Egypte et aurait pu fournir des points de chute à Merah dans ce pays." 

Selon des sources proches de l'affaire, citées par le Parisien ce jeudi, l'un des deux suspect interpellé serait un ami d'enfance de Merah. Il aurait grandi dans le même quartier que lui et "aurait participé au financement d'un voyage au Pakistan pour le compte du tueur. ll a également étudié dans une madrassa en Egypte et aurait pu fournir des points de chute à Merah dans ce pays." 

La thèse du loup solitaire, d'abord défendue par Claude Guéant, semble donc de plus en plus improbable. Début décembre, un suspect de complicité de 38 ans converti à l'islam radical avait déjà été placé en garde à vue avant d'être relâché. L'hypothèse d'un « troisième homme » a été relancée notamment par le frère aîné des Merah lui-même, Abdelghani.

« L'action de Mohammed Merah a été le résultat d'une préparation minutieuse, d'un véritable processus d'apprentissage fait de contacts nombreux » admettait d'ailleurs Manuel Valls, en début de semaine. Avant la rencontre avec le ministre,  la famille de Mohamed Legouad, tué le 19 mars dernier à Motauban par Mohamed Merah, a publiquement demandé de s'expliquer sur les « omissions inacceptables » de l'enquête administrative et sur les failles de la surveillance apparaissant dans l'enquête.

Dans ce courrier, Me Olivier Morice, l'avocat de la famille Legouad, fustige le rapport de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) rendu en octobre dernier, qui comporterait "de graves omissions dans le détail des dysfonctionnements concernant l'évaluation du profil de Mohamed Merah". "Nous souhaiterions que vous puissiez expliquer aux familles les raisons de ces omissions inacceptables et de quelle manière l'Etat entend répondre auprès des familles de ces graves dysfonctionnements", écrit Me Morice.

Lu sur Le Dépêche

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !