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Immigration en Grande-Bretagne : "Chers Bulgares, chers Roumains, ne venez pas chez nous, c'est nul"
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Pas de ça chez nous

Des ministres britanniques envisagent de lancer une campagne de publicité négative en Bulgarie et en Roumanie pour convaincre les immigrants potentiels de ne pas venir s'installer dans le pays.

S'il vous plaît, ne venez pas en Grande-Bretagne - il pleut sans arrêt, on y mange mal, les emplois sont rares et mal payés. C'est globalement ce à quoi pourrait ressembler la prochaine "contre campagne de pub" britannique pour convaincre les potentiels migrants bulgares et roumains de rester chez eux. Cette idée, qui a germé dans l'idée de plusieurs ministre britanniques, accompagne une série de mesures visant à endiguer l'immigration dans les années à venir, lorsque la Bulgarie et la Roumanie feront partie de l'espace Schengen. Selon un ministre interrogé ce week-end, il s'agit "de ne pas laisser croire que les rues anglaises sont pavées d'or".

Pour le moment, aucun information n'a fuité qui permettrait de savoir à quoi pourrait ressembler cette campagne de pub' qui souhaite décourager les Bulgares de délaisser leurs montagnes. Aucune information non plus sur le prestataire qui serait chargé de mener à bien ce projet, précise le site du Guardian.

Le gouvernement britannique n'est pas le premier à avoir ce genre d'idée farfelue. En 2007, l'entreprise ferroviaire Eurostar a lancé des affiches publicitaires représentant un skinhead tatoué en train d'uriner dans une tasse de thé.

Une source proche de Downing Street a toutefois précisé ce dimanche que le gouvernement ne s'inquiétait pas outre mesure de l'élargissement de l'espace Schengen, étant donné que les Roumains ont des liens plus étroits avec l'Allemagne et l'Italie qu'avec l'Angleterre. Le ministère de l'Intérieur n'a d'ailleurs pas fait d'étude pour estimer la proportion de Roumains et de Bulgares qui pourraient venir s'installer en Grande-Bretagne. Le think-tank  MigrationWatch estime que 250 000 personnes pourraient venir de ces deux pays dans les 5 ans à venir. Ces chiffres sont toutefois contestés.

Lu sur The Guardian

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