Anne Lauvergeon : bientôt présidente d'EADS ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici verrait bien Anne Lauvergeon à la tête d'EADS.
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici verrait bien Anne Lauvergeon à la tête d'EADS.
©Reuters

La tête de l'emploi

Pour le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, l'ancienne patronne d'Areva a toutes les qualités pour jouer un "rôle majeur" au sein du groupe européen d'aéronautique.

"Atomic Anne"  va-t-elle décrocher la présidence d'EADS ? L'ancienne patronne d'Areva, qui va siéger au conseil d'administration d'EADS, a toutes les qualités pour jouer un "rôle majeur" au sein du groupe européen d'aéronautique et de défense, a affirmé lundi le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. "C'est une femme qui a des grandes qualités et qui doivent être pleinement utilisées et nous nous sommes favorables à ce qu'elles le soient", a-t-il déclaré, alors que France Info l'interrogeait sur les spéculations annonçant Anne Lauvergeon à la présidence du groupe. "Il me semble qu'en effet elle a toutes les qualités pour jouer un rôle majeur : son énergie, ses compétences industrielles, chez EADS", a-t-il poursuivi.

Reste à savoir si l'Allemagne, également actionnaire d'EADS, serait favorable à l'arrivée d'Anne Lauvergeon à la présidence de la maison-mère de l'avionneur Airbus. "On va en discuter, annonce Pierre Moscovici. Je pense en tout cas, qu'il est important que soit respecté cet équilibre entre Français et Allemands." Et le ministre d'enfoncer le clou en répétant que l'Etat français avait "la plus grande confiance dans les capacités de Mme Lauvergeon".

Pierre Moscovici a par ailleurs profité de son passage au micro de France Info pour pour écarter la candidature de Philippe Camus, ancien d'EADS (2000-2005) et aujourd'hui président de l'équipementier Alcatel-Lucent. "Je crois que M. Camus a beaucoup à faire chez Alcatel", a-t-il dit.

Pour l'instant, c'est aux structures de gouvernance de l'entreprise de se prononcer, a indiqué M. Moscovici : d'abord le comité des rémunérations d'EADS, ensuite le conseil d'administration, et enfin l'assemblée générale. Le renouvellement partiel du conseil d'administration d'EADS est nécessaire en raison des récents changements au sein du capital du groupe, avec la réduction des parts des industriels fondateurs, le français Lagardère et l'allemand Daimler, et la montée à 12% de l'Allemagne au capital, à égalité avec l'Etat français. Les changements au sein du conseil d'administration doivent être soumis au vote lors de l'assemblée générale extraordinaire d'EADS prévue en mars.

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