Mali : les forces françaises et maliennes "aux portes" de Tombouctou<!-- --> | Atlantico.fr
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Les forces françaises et africaines contrôlent désormais les accès et l'aéroport de Tombouctou.
Les forces françaises et africaines contrôlent désormais les accès et l'aéroport de Tombouctou.
©Reuters

Proches du but

Après Gao samedi, les forces françaises et africaines contrôlent désormais les accès et l'aéroport de Tombouctou, ville-phare de l'islam en Afrique, à 900 km au nord-est de Bamako.

C'est un tournant décisif dans la guerre au Mali. Samedi, soit deux semaines après le déclenchement de l'opération "Serval", les forces françaises ont pris Gao, la plus grande ville du nord du pays. Ce lundi matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès et l'aéroport de Tombouctou à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a indiqué le porte-parole de l'état-major des armées (EMA) à Paris. Le colonel Thierry Burkhard a précisé que les forces françaises et africaines contrôlaient désormais la "Boucle du Niger" entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne).

Un officier supérieur de l'armée malienne a confirmé que l'aéroport de Tombouctou était passé lundi sous le contrôle des soldats français et maliens qui n'ont rencontré "aucune résistance" des islamistes. "Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville", a ajouté cette source. La manœuvre conjointe des forces françaises de l'opération Serval et des forces maliennes s'est déroulée avec un appui de patrouilles d'avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard, à propos de la prise de contrôle de la Boucle du Niger.

Le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l'axe Diabali-Néré- Goundam, a saisi l'aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les "exfiltrations ennemies" tandis qu'un groupement aéromobile (hélicoptères) était engagé en appui de ces deux forces, selon la même source.

Gao, à 1 200 km au nord-est de Bamako, est tombé samedi au cours d'une opération spectaculaire de l'armée française : des membres des forces spéciales bénéficiant d'un appui aérien se sont d'abord emparés de l'aéroport et d'un pont stratégique. Gao était un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui y ont commis de nombreuses exactions, dont des amputations sur de personnes accusées de vol.

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