Photos de vacances volées : Aurélie Filippetti réclame 100 000 euros<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, réclame 100 000 euros à la presse people
Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, réclame 100 000 euros à la presse people
©Reuters

Presse people vs politiques

La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a fait savoir ce vendredi qu'elle demandait 50 000 euros de dommages et intérêts aux magazines Voici et Closer. En cause des photos volées lors de ses vacances à l'île Maurice.

La peopolisation des politiques est un sujet sensible. Bon nombre de magazines sont régulièrement poursuivis en justice suite à la diffusion de photos volées. La dernière victime en date n'est autre qu'Aurélie Filippetti. Durant la période des fêtes, elle s'était rendue sur l'ïle Maurice avec son compagnon. Des photos d'elle en bikini avait été prise à son insu. Et bien ce vendredi, la ministre réagit. Elle a décidé d'attaquer les magazines ayant diffusé les dits clichés. Elle réclame donc 50 000 euros de dommages et intérêts à Voici comme à Closer, comme le révèle Le Figaro.

"Les audiences se tiendront au tribunal de Nanterre car les sièges sociaux des deux groupes de presse se situent dans le 92 mais, pour l'heure, aucune date n'a encore été fixée", précise au Figaro, l'avocat de la ministre de la Culture, Patrick Maisonneuve. Celui-ci réclame donc à chacun des titres 50.000 euros de dommages et intérêts pour "atteinte à la vie privée et au droit à l'image" et des publications judiciaires. "Nous avons aussi demandé l'interdiction de la reproduction des photos et leur retrait définitif des sites Internet", ajoute-t-il.

Image dégradée par les photos

La publication de ces photos avait fait grand bruit. Créant même un début de polémique lorsque la ministre avait réfuté s'être rendue sur place. D'autant plus que François Hollande avait formellement interdit à ses ministres de partir en vacances à cette période de l'année. En effet le président de la République avait expliqué qu'il ne prendrait "pas de vacances", il avait également rappelé le 19 décembre dernier à ses ministres qu'une "année fait 365 jours" attendant "de chacun présence et vigilance". Suite à ces clichés, l'image d'Aurélie Filippetti avait été ternie. Avec une éventuelle condamnation son blason ne sera peut-être pas redoré. Mais son portefeuille sera bien garni.

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