Pilules contraceptives : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Les pilules contraceptives du laboratoire Bayer sont dans le viseur de la justice
Les pilules contraceptives du laboratoire Bayer sont dans le viseur de la justice
©Flickr/mr.paille

Justice

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la première plainte déposée en décembre contre la pilule Méliane des laboratoires Bayer, a indiqué ce vendredi une source judiciaire.

Nouveau tournant judiciaire pour les pilules contraceptives. Après la première plainte déposée en décembre contre la pilule Méliane des laboratoires Bayer, le parquet de Paris a ouvert ce vendredi une enquête préliminaire selon une source judiciaire. L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), a précisé cette même source.

Cette première plainte déposée par Marion Larat, 25 ans, handicapée à 65% depuis un accident cardio-vasculaire (AVC), vise également le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle avait été initialement déposée auprès du parquet de Bobigny, dont dépend le siège de l'ANSM. Le pôle Santé de Paris a également été saisi de quatorze nouvelles plaintes déposées ce jeudi au tribunal de Bobigny.

Déjà des plaintes aux Etats-Unis

Ces accusations visent quatorze pilules contraceptives de marques différentes: Yaz, Jasmine, Désobel 20 et 30, Monéva, Carlin 20, Désogestrel 20, Harmonet, Varnoline, Mélodia, Gestodène 30, Jasminelle et Mercilon. Prescrite comme contraceptif, Diane 35, qui ne fait pas partie des pilules de troisième ou quatrième génération, est aussi visée par une plainte. La plainte de Marion Larat, déposée contre Bayer pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine" est une première en France. Le laboratoire faisant en revanche l'objet de plusieurs actions en justice aux Etats-Unis.

Ces démarches judiciaires en France viennent relayer des critiques contre les pilules contraceptives de troisième génération. L'Agence du médicament avait lancé plusieurs alertes dans le passé sur les risques thrombo-emboliques liés à la prise de ces pilules, utilisées aujourd'hui par 2,5 millions de femmes en France. L'Agence avait préconisé qu'elles ne soient prescrites qu'en second recours. La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé le déremboursement de ces pilules à partir du 31 mars.

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