Front de gauche : Mélenchon et Laurent disent non à l'austérité<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-Luc Mélenchon repart au combat
Jean-Luc Mélenchon repart au combat
©

Anti-tout

Ce sont des sidérurgistes du site d'Arcelor-Mittal de Florange qui ouvriront la réunion publique mercredi soir à Metz.

Jean-Luc Mélenchon est-il le principal opposant à François Hollande ? La question se pose très souvent. Ses sorties médiatiques contre le président sont parfois incisives et l'ancien candidat soutient peu la politique lancée par le président de la République. Preuve en est. Le Front de gauche lance sa "campagne contre l'austérité" lors d'un meeting ce mercredi soir à Metz. Le parti a invité les syndicalistes, mais seule la CGT a répondu présente. C'est le secrétaire général de la CGT de Florange, Lionel Buriello qui interviendra au Parc des expositions où se tient le meeting.

Jean-Luc Mélenchon prendra ensuite la parole. Le coprésident du Parti de gauche s'est de nouveau attiré les foudres des socialistes en jugeant dans la presse que la chancelière Angela Merkel "tient le guidon" alors que "Hollande pédale. C'est tout ce qu'il a le droit de faire". Le sénateur PS Luc Carvounas l'a accusé d'aller vers "des sommets de la démagogie et du populisme" en attaquant François Hollande et il a demandé au PCF de s'en désolidariser.

"En s'attaquant une nouvelle fois au président de la République (...), Jean-Luc Mélenchon dépasse les bornes !", s'est exclamé le maire d'Alfortville, pour qui l'ex-candidat à la présidentielle "poursuit son échappée vers les sommets de la démagogie et du populisme, au service de sa seule ambition personnelle".Loin de se désolidariser, Pierre Laurent , secrétaire national du PCF, qui doit conclure le meeting, a déclaré à l'AFP "partager l'idée que le couple franco-allemand est trop sous la domination d'exigences financières et économiques de l'Allemagne". "Le PS doit admettre que dans la gauche il y a un débat d'orientation", a ajouté Pierre Laurent.

Quant au meeting de Metz, l'homme clef du PCF veut "envoyer le signal que la question du redressement industriel devient une question centrale". Myriam Martin (gauche anticapitaliste), Christian Picquet (Gauche unitaire) et Clémentine Autain (Fédération pour une alternative sociale et économique) devraient également prendre la parole. Après avoir défilé fin septembre "contre l'austérité", puis proposé, au moment de la préparation du budget 2013, un "contre-budget", le Front de gauche présentera, au cours de cette réunion publique, ses "25 premières mesures pour changer d'orientation". "Augmentation du smic à 1.700 euros brut", instauration d'un salaire maximum, mise en place de "nationalisations démocratiques au service de l'intérêt général", retraite à 60 ans, blocage des loyers pendant deux ans, limitation des CDD, mesures pour "l'expansion des services publics" etc, figurent parmi celles-ci, qui reprennent des propositions de la campagne présidentielle du FG.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !