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Jean Sarkozy chargé de TD en droit : une "stigmatisation médiatique"
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Polémique ou pas

Dans le Plus du Nouvel Obs, Bruno Roger-Petit explique qu'il ne faut pas s'offusquer de cette nomination. Et surtout, quil ne faut pas "juger par principe".

Information surprise ce mercredi matin. Jean Sarkozy devient professeur chargé de TD à la faculté de droit de Créteil. Le fils de Nicolas Sarkozy s'occupera en licence 3, du droit spécial des sociétés. La nouvelle a été confirmée au Lab par le professeur responsable de cette formation, Philippe Dupichot qui commente "il n'y a rien d'exceptionnel".

Pourtant sur Twitter ou Facebook, la nomination de Jean Sarkozy au poste de chargé de TD enflamme la toile. Les railleries se multiplient et les critiques sont nombreuses en quelques heures. Mais pourquoi tant de haine ? Pourquoi un tel acharnement ? Dans le Plus du Nouvel Obs, Bruno Roger-Petit tente de répondre à cette question.

D'abord le chroniqueur politique explique "S'il a décroché cette situation (modestement rétribuée) cela signifie à tout le moins que depuis l'obtention de sa licence en septembre 2011 (après trois ans passés en deuxième année de droit !) Jean Sarkozy a obtenu son Master 1 au cours de la saison 2011/12, et qu'il se trouve dans une situation universitaire (en Master 2 ?) qui l'autorise à enseigner en licence. Des diplômés de niveau Master 1 enseignant en licence, c'est rare, très rare, mais cela existe... Pour des étudiants de haut niveau au parcours exceptionnel... En principe".

Mais ensuite "BRP" analyse "la stigmatisation" subie par "le fils de". Lui, refuse de céder à cette "tentation". Il poursuit disant "ce vieux travers français qui fige les gens dans une position, une posture, une image doit être combattu. Laissons Jean Sarkozy être Jean Sarkozy".

"La société de la stigmatisation médiatique à la française, dont cette affaire Jean Sarkozy est un nouvel avatar, devient étouffante à force d'injustice. Les perpétuelles mises au pilori de personnalités publiques, image figée pour l'éternité parce qu'à un moment donné de leur existence ou de leur parcours, elles ont commis une erreur et/ou une faute deviennent lassantes autant qu'inquiétantes" conclut-il. Enfin, Bruno Roger-Petit se pose la question, "Qu'est-ce qu'une société qui ne connaît plus que la stigmatisation permanente et refuse par principe toute rédemption ?". Il faut en effet y réfléchir.

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