Léa, 5 ans, interpellée à la cantine pour une facture impayée par ses parents<!-- --> | Atlantico.fr
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Un réfectoire scolaire.
Un réfectoire scolaire.
©Mike Blake / Reuters

Régime forcé

Au pays basque, cette élève de grande section de maternelle a cru que ses parents étaient morts quand la policière municipale l'a amenée hors de la cantine. En réalité, ses parents avaient... une facture de cantine en retard de 170 euros.

Les camarades de Léa ont bien cru qu'elle allait être emprisonnée quand, elle, croyait plutôt qu'il était arrivé quelque chose de terrible à ses parents. Rien de tout cela pourtant. La petite fille, élève en grande section de maternelle à l'école privée Saint-Vincent d'Ustaritz dans les Pyrénées-Atlantiques, a été interpellée en plein réfectoire par une policière municipale... pour un retard de paiement d'une facture de cantine. Valeur de l'impayé ? 170 euros. Une fois interpellée, la fillette a d'abord été conduite chez sa mère, absente, car elle était partie chercher sa fille. Elle a ensuite été amenée au poste.

L'inscription au service de restauration scolaire avait été suspendue par la mairie. Le père de la fillette avait commencé à régler une partie de la dette. Dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest, il s'indigne : "Je suis prêt à régler le problème financier qui est loin d'être insurmontable. Il est même secondaire par rapport à ce qu'on a imposé à ma fille. Je veux comprendre qui a donné l'ordre d'intervention à la police municipale et pourquoi. J'ai entrepris des démarches, hier mercredi, à la mairie et on m'a d'abord dit que c'était faux, qu'il n'y avait pas eu d'intervention ‘manu militari'."

Le directeur de l'établissement n'était pas présent au moment des faits et n'avait pas été averti. Il juge le "procédé irresponsable" et s'insurge : "On ne prend pas les enfants en otage de cette manière".

Vu sur Sud-Ouest

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