Négociations entre partenaires sociaux : Parisot est "très pessimiste"<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurence Parisot estime que les réunions jeudi et vendredi avec les partenaires syndicaux ont peu de chance d'aboutir
Laurence Parisot estime que les réunions jeudi et vendredi avec les partenaires syndicaux ont peu de chance d'aboutir
©Reuters

ça sent mauvais

Selon elle, la question de la taxation des contrats courts (CDD) est "essentielle" dans la négociation.

Les négociations entre les partenaires syndicaux vont prendre un nouveau virage cette semaine. Mais Laurence Parisot n'aborde pas ce rendez-vous avec espoir. Bien au contraire. La présidente du Medef a déclaré ce lundi matin sur Radio classique être "très pessimiste". "Les choses avaient progressé d'une manière raisonnable, dans un objectif que nous poursuivons tous, qui est d'améliorer le marché du travail pour créer de l'emploi et faire baisser le chômage. Or, depuis vendredi, nous avons reculé", a affirmé la patronne du Medef.

"Si la dernière séance de négociation devait avoir lieu aujourd'hui même (lundi), il est certain que le Medef ne signerait pas", a-t-elle assuré, avant de dénoncer une "intervention perturbatrice" du gouvernement, qui s'est "ingéré" dans les négociations. "Il y a eu une absence de réponses à des questions claires que nous posons sur la question des contrats de durée déterminée. Nous demandons tout simplement ce qu'est un CDD abusif. Y a-t-il une définition?", s'est-elle interrogée.

La présidente du Medef a refusé de prolonger les négociations au cas où il n'y aurait pas d'accord à la fin de cette semaine. "Nous travaillons sur ce dossier depuis longtemps (...). Il est temps de conclure d'une manière ou d'une autre", a-t-elle affirmé. "Il serait absolument désastreux et même désespérant d'échouer à cause de cette affaire purement symbolique de la taxation des contrats courts", a-t-elle souligné.

Vendredi dernier, Laurence Parisot s'était déclarée optimiste et avait estimé qu'un "accord ambitieux" était "possible" à l'issue des réunions des 10 et 11 janvier.

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