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Raffinerie Petroplus : pour François Hollande, l'Etat "ne peut pas être le repreneur"
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Je vous ai compris !

La raffinerie de Petit-Couronne a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier.

A l'issue de sa visite aux salariés de Petroplus ce samedi matin, à Val-de-Reuil (Eure), François Hollande a assuré qu'il était à leurs côtés et que l'Etat s'efforçait de trouver un repreneur pour la raffinerie de Petite-Couronne. "Il est difficile de trouver un repreneur, mais l'Etat doit prendre sa part de responsabilité et accompagner le repreneur", a déclaré François Hollande, tout en affirmant que "l'Etat ne peut pas être le repreneur".

Cette raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.

"Tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu'à partir des choix qui nous sont présentés nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité" à l'activité, a déclaré François Hollande en sortant d'une réunion de trois quarts d'heure à la mairie du Val-de-Reuil avec une délégation de l'intersyndicale qui avait souhaité le rencontrer. "L'Etat fera son devoir", a ajouté le président de la République, "il accompagnera, mais il nous faut avoir un repreneur industriel sérieux, les salariés sont conscients de l'enjeu, ils savent combien c'est difficile".

Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande, alors candidat à la présidentielle, avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République ?" avait-il notamment déclaré.

Lu sur Le Parisien.fr

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