Hillary Clinton : atteinte d'une thrombose, elle a été hospitalisée d'urgence<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Hillary Clinton a été hospitalisée dimanche
Hillary Clinton a été hospitalisée dimanche
©Flickr / marcn

Inquiétude

Dans un communiqué, son conseiller a expliqué qu'"au cours d'examens pratiqués dimanche, les médecins de Mme Clinton ont découvert qu'un caillot de sang s'était formé à la suite de la commotion cérébrale".

L'inquiétude est montée d'un cran dans le clan Clinton dimanche soir. Hillary Clinton a en effet été hospitalisée d'urgence pour une thrombose consécutive à une commotion cérébrale il y a deux semaines. La chef de la diplomatie américaine, âgée de 65 ans, devait en principe retourner au département d'Etat "la semaine prochaine", après une succession d'ennuis de santé depuis son retour il y a plus plus de trois semaines d'une tournée en Europe et moins d'un mois avant de passer le témoin à John Kerry, son successeur nommé par le président Barack Obama.

Dans un bref communiqué, son plus proche conseiller Philippe Reines a expliqué qu'"au cours d'examens pratiqués dimanche, les médecins de Mme Clinton ont découvert qu'un caillot de sang s'était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines". "Elle est soignée avec des anticoagulants et est à l'hôpital presbytérien de New York pour que son traitement soit suivi au cours des prochaines 48 heures", a-t-il ajouté.

"Ses médecins vont continuer à évaluer son état de santé, y compris d'autres problèmes liés à la commotion cérébrale. Ils détermineront s'il y a d'autres mesures à prendre", a encore écrit M. Reines. Le département d'Etat a régulièrement communiqué depuis trois semaines sur la santé de la secrétaire d'Etat, mais sans dissiper toutes les interrogations de médias américains et d'élus républicains face à une absence inédite et aussi longue.

Philippe Reines avait d'abord annoncé le 9 décembre que Mme Clinton avait attrapé un "virus gastrique" l'obligeant à annuler une tournée en Afrique du Nord. Une semaine plus tard, le 15 décembre, le même conseiller et les médecins de Hillary Clinton avaient révélé une "commotion cérébrale" après un "évanouissement" dû à une "forte déshydratation". Ses médecins lui avaient ensuite conseillé de ne pas reprendre avant "la mi-janvier" les tournées diplomatiques en avion qu'elle affectionne aux quatre coins de la planète.

Ses ennuis de santé l'ont empêchée de témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l'attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre. Cette attaque terroriste, qui a coûté la vie à quatre agents américains, dont l'ambassadeur en Libye, avait déclenché une tempête politique à Washington. Les républicains réclament qu'elle témoigne en janvier. Ce pilier du gouvernement Obama, qui a inlassablement défendu la politique étrangère du chef de l'Etat depuis janvier 2009, n'a pas non plus assisté le 21 décembre à la Maison Blanche à la nomination de John Kerry.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !