Obésité infantile : le taux en baisse pour la première fois depuis 30 ans aux Etats-Unis<!-- --> | Atlantico.fr
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L'obésité infantile serait en baisse aux Etats-Unis
L'obésité infantile serait en baisse aux Etats-Unis
©Rick Wilking / Reuters

Solution

Une étude des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies a montré que le taux d'obésité chez les enfants de moins de six ans était en baisse pour la première fois depuis 30 ans.

Pour lutter contre l'obésité infantile, il va peut-être falloir piocher dans les idées américaines. Et pour cause, les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies a publié un rapport qui prouve que les enfants de moins de six ans sont moins à souffrir de ce problème. Un chiffre qui est en recul pour la première fois depuis trente ans. "À notre connaissance, il s'agit de la première étude nationale montrant que la prévalence de l'obésité et de l'obésité extrême chez les jeunes enfants américains a commencé à décliner", a écrit Liping Pan, l'un des auteurs de ces travaux publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) et sur le site des CDC. "Les résultats de cette étude témoignent de progrès modestes récents dans la prévention de l'obésité parmi les jeunes enfants. Ils peuvent avoir des conséquences importantes en raison des risques sur la santé tout au long de la vie de l'obésité et de l'obésité extrême durant la jeune enfance", a-t-il ajouté.

Après avoir plus que triplé ces trente dernières années, l'obésité chez les jeunes enfants a baissé chez les 2-4 ans qui ont vu leur taux passer sous la barre des 15%. Selon ces chiffres, le taux serait donc passé de 13,05% en 1998 des enfants à 15,36% en 2004. En 2010, il est donc redescendu à 14,94%.

Mais comment expliquer ce recul ? Les auteurs de l'étude pensent que l'allaitement maternel, en hausse aux Etats-Unis depuis les années 2000 dans les catégories sociales défavorisées, et la diminution des budgets consacrés par l'industrie agro-alimentaire au marketing télévisé ciblant les enfants, peuvent être des raisons. "Ce qui est singulier et très positif dans ces chiffres américains, c’est qu’il s’agit d’enfants très jeunes. Ce sont donc des changements comportementaux et environnementaux très récents qui portent leurs fruits même s’il est difficile de savoir vraiment lesquels", a expliqué Arnaud Basdevant au Nouvel Obs. Pour autant, la courbe ne va peut-être pas continuer à plonger.

Lu sur Le Nouvel Obervateur

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