Nucléaire : Bercy enquêterait sur un partenariat entre EDF et la Chine<!-- --> | Atlantico.fr
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Une enquête aurait été ouverte par l'Inspection générale des Finances sur les conditions dans lesquelles le PDG d'EDF, Henri Proglio, a signé, en 2011, un partenariat entre EDF et son homologue chinois.
Une enquête aurait été ouverte par l'Inspection générale des Finances sur les conditions dans lesquelles le PDG d'EDF, Henri Proglio, a signé, en 2011, un partenariat entre EDF et son homologue chinois.
©Reuters

Dans le viseur

Selon le "Canard enchaîné", un accord passé en novembre 2011, et annulé depuis, entre EDF et l'électricien chinois CGNPC sur l'énergie nucléaire va être passé au crible par l'Inspection générale des finances.

Selon le "Canard enchaîné", l'Inspection générale des finances a engagé "il y a quelques jours" une enquête sur un contrat de partenariat signé, en novembre 2011, entre EDF et son homologue chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company). Pour l'heure, ni le ministère de l'Economie ni EDF n'ont commenté cette information. "Henri Proglio est visé par une enquête de l’Inspection générale des finances déclenchée il y a quelques jours à la demande du gouvernement", écrit le journal satirique.

Toujours selon l'hebdomadaire, Henri Proglio aurait présenté courant avril 2012 - quelques semaines avant l'élection présidentielle - à ses administrateurs un "accord de coopération avec Pékin" portant sur la construction de centrales nucléaires équipées d'un nouveau réacteur, concurrent de l'EPR commercialisé par le groupe français Areva. Henri Proglio avait d'ailleurs publiquement déclaré l'an dernier qu'il cherchait d'autres fournisseurs qu'Areva, en citant le britannique Rolls-Royce, le russe Rosatom ou "des compagnies chinoises". 

Un accord qui serait allé à l'encontre des intérêts français, et donc critiqué par l'Agence des participations de l'Etat, dans une note classée "confidentiel-défense" le 16 avril. Cet accord aurait ensuite été bloqué trois jours plus tard, le "19 avril, à trois jours du premier tour de la présidentielle" par le ministre de l’Economie de l'époque, François Baroin. Après une réunion du Conseil de politique nucléaire en septembre sous l’autorité du président de la République François Hollande, l'électricien français a fini par signer le 19 octobre avec Areva et CGNPC "un accord confidentiel tripartite", affirme le "Canard Enchaîné".

EDF et Areva avaient démenti en octobre des articles du "Nouvel Observateur" et du "Canard Enchaîné" selon lesquels EDF avait cherché à négocier un accord sur le nucléaire avec CGNPC dans le dos du gouvernement français et d’Areva, et qui aurait été très défavorable à ce dernier. Les deux groupes avaient assuré travailler en étroite collaboration sur ce projet de réacteur commun.

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