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Affaire Chloé : la jeune fille témoigne pour la première fois depuis son enlèvement
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Captive

La jeune fille confie à M6 avoir eu "peur de mourir" et reste évasive sur ce qu'elle a subi lors de sa captivité.

"J'ai eu peur, j'étais anéantie". Pour la première fois depuis qu'elle a été retrouvée en Allemagne le 16 novembre dernier, la jeune Chloé lève une partie du voile sur son enlèvement. Dans un témoignage diffusé ce dimanche soir sur M6, elle explique avoir eu "peur de mourir" tout en restant évasive sur d'éventuelles agressions sexuelles de son ravisseur.

Cette interview n'était initialement pas prévue, précise la chaîne, mais l'adolescente de 15 ans, dont les parents avaient demandé de respecter la vie privée à son retour d'Allemagne, est apparue alors que l'équipe du magazine "66 Minutes" interrogeait sa mère, et a finalement accepté de répondre à quelques questions, le visage flouté.

Le 9 novembre, Chloé rentre en scooter à son domicile de Barjac (Gard). "Je me suis garée près du garage et il y a un homme qui est rentré dans la cour (...) J'essaie de partir en courant, je suis tombée, il m'a menée jusqu'à la voiture", raconte-t-elle, selon le script de l'interview transmis par la chaîne à l'AFP. Commence pour la jeune fille une longue épreuve. Enfermée pendant des heures dans le coffre du véhicule, elle se retrouve en Italie avant de rejoindre l'Allemagne.

"Au début, ça a été difficile. J'ai baissé les bras et je me suis dit, je ne rentrerai jamais chez moi (...) pendant plus de 24 heures, j'étais anéantie". "J'ai eu peur de mourir, de ne jamais rentrer chez moi", explique Chloé. Le surlendemain de son enlèvement, l'appel de sa mère qui évoque à la radio la "vague humaine mobilisée" lui redonne espoir : "Ca m'a boostée, je me suis dit : faut pas que j'abandonne". Son cauchemar prend fin le 16 novembre à Oppenau près d'Offenbourg à l'issue d'une course-poursuite. "Quand les gendarmes ont ouvert le coffre, je suis sortie, je me suis jetée dans les bras d'un gendarme, je crois qu'il m'a prise pour une folle", lance-t-elle.

Son ravisseur présumé, Kamel Bousselat, toujours détenu en Allemagne, "ne voulait pas (lui) faire de mal directement", assure l'adolescente, avant d'ajouter : "Après, ça ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres choses mais c'est tout ce que je pourrai dire".

Une information judiciaire est ouverte à Nîmes pour enlèvement, séquestration et viol, le suspect ayant déjà été condamné pour agression sexuelle.

Lu sur Métro.fr

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