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La France perd son triple A : "Nous restons une valeur sûre" explique Vallaud-Belkacem
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Alors que l'agence Moody's a dégradé la note souveraine de la France, le gouvernement cherche à rassurer.

L’agence de notation américaine Moody’s a suivi les traces de Standard and Poor's en faisant perdre son triple A à la France. La note, jusqu'ici AAA, est en effet abaissée d'un pallier à AA1. Et les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celles du gouvernement. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a ainsi cherché à rassurer affirmant que "la France demeure l'un des pays les mieux notés" ajoutant que "le gouvernement va poursuivre son agenda de réformes". Le locataire de Bercy a par ailleurs déclaré que "ça prend du temps d'inverser le cours des choses", expliquant que l'annonce de Moody's "sanctionne avant tout la situation dont nous avons hérité" et "porte un regard sévère sur les dix années écoulées".

"Dès lors qu'il était impossible d'obtenir des résultats face à de tels déséquilibres en si peu de mois, il n'était pas illogique que l'agence procède comme elle le fait", a déclaré Pierre Moscovici, expliquant que "maintenant, il nous reste à mettre en oeuvre notre politique, qui est la bonne : sérieux budgétaire, relance de Europe, réorientation de l'Europe (...), trouver une solution pour la Grèce, mettre en oeuvre le pacte de croissance, et enfin la compétitivité et la réforme du marché du travail, qui sont les réformes structurelles que la France a besoin de faire".

Et la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem d'expliquer ce mardi sur France Inter que "la France reste une valeur sûre", ajoutant qu'il faut "relativiser la portée de cette décision, la France arrivant en deuxième position derrière l'Allemagne".

L'opposition n'avait pas vraiment le même avis. Le nouveau président de l'UMP Jean-François Copé a ainsi estimé sur RTL que "l'heure est vraiment à la mobilisation générale. Je veux dire à François Hollande de manière extrêmement claire qu'il doit maintenant prendre conscience que passer son temps à taper sur l'héritage – comme l'a fait encore M. Moscovici hier – politique que nous avons laissé à la France n'est pas crédible et n'est pas suffisant. [...] L'argument habituel sur l'héritage anti-sarkozyste ne tiendra pas longtemps".

Quant au député UMP Bruno Le Maire, il a estimé sur Europe 1 que la décision de Moody's "sanctionne surtout les six premiers mois de François Hollande et 25 ans de politique". Il a ainsi déclaré : "Cela fait deux ans, comme responsable du projet UMP, comme ministre, comme député, qu' (il) appelle à des réformes radicales : réforme de l'indemnisation du chômage, du droit du travail, du financement de la protection sociale, du nombre d'élus et de niveaux administratifs", ajoutant que "le temps des réformes radicales est venu. Nous n'y échapperons pas, c'est dans l'intérêt des Français d'engager ces réformes.Malheureusement, ce n'est pas la voie qu'a retenu François Hollande".

Lu sur Challenges

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