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L'UE timide face à la Libye
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Petit bras

Les dirigeants européens repoussent d'éventuelles frappes aériennes ciblées, la Ligue arabe envisage une zone d'exclusion aérienne.

Ils sont au moins d'accord sur un point : Mouammar Kadhafi doit quitter le pouvoir "sans délai". Pour le reste, les 27 pays membres de l'UE ne sont pas d'accord, et ont repoussé les propositions franco-britanniques.

En langage très diplomatique, l'UE a en effet rejeté l'éventualité de "frappes aériennes ciblées" en cas d'usage d'armes chimiques ou de bombardements sur la population libyenne. Les européens conditionnent leur action à une résolution de l'ONU en ce sens et au soutien de la Ligue Arabe. Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une action militaire seulement franco-britannique n'était pas envisagée.

En ce qui concerne le Conseil national de résistance libyen, que seule la France a officiellement reconnu, l'UE s'est cantonnée à en faire un "interlocuteur privilégié". Certains pays européens ne veulent pas légitimer d'ex-ministres de Kadhafi. Le président français considère, lui, que : "ces gens qui ont travaillé avec Kadhafi risquent leur vie. Ce n'est pas rien".

La Ligue Arabe, de son côté, se réunit ce samedi 12 mars au Caire. Il n'est pas exclu qu'elle envisage une intervention militaire sous mandat égyptien, à laquelle la France et la Grande-Bretagne prendrait part. Dans un entretien accordé au quotidien allemand Der Speigel, le président de la Ligue, Amr Moussa, a plaidé pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.

Lu sur Euractiv

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