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Le Bon Coin : une arnaque à dimension internationale détectée par la police de Brest
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Mauvais coin

Le stock de marchandises concernées est évalué à environ 20 000 euros.

Le Bon Coin… mais pas toujours. Comme le révèle Le Télégramme, la police de Brest a en effet détecté une arnaque à dimension internationale sur le site Internet suite à de nombreuses plaintes d'internautes, dont une dans le Var. Des dizaines de vendeurs se sont ainsi fait prendre par un stratagème mis en place au Ghana. Les utilisateurs du site se faisaient soutirer de l'argent après qu'on leur ait fait croire à une vente via le système de paiement Paypal, avec un compte qui n'existait en fait pas. Ainsi, un internaute français qui cherchait à vendre  quelque chose expédiait l'objet à une intermédiaire habitant Brest qui était alors chargée de faire la transaction et attendait d'être payé en retour. "J'ai été recrutée sur Internet par une prétendue entreprise anglaise afin de recevoir des  colis et de les redistribuer ensuite vers le Ghana" a expliqué la jeune femme de 29 ans qui jouait donc le rôle de "boîte aux lettres" pour un salaire brut de 1400 euros. Le stock de marchandises concernées a été évalué à environ 20 000 euros.

Le Télégramme explique qu'"il s'est rapidement avéré que l'entreprise britannique était fausse, tout comme le contrat de travail. Et bien évidemment, comme le reçu Paypal initial, expédié depuis le Ghana par les véritables escrocs de la toile". Les internautes ne recevaient donc jamais leur argent. Mais l'enquête ne s'arrête pas là puisque les enquêteurs estiment que d'autres personnes, en plus de la jeune brestoise, aurait pu être "hameçonnée" et "ilsappellent donc à la plus grande vigilance des vendeurs, notamment en vérifiant bien la validité du mail de Paypal qui arrive régulièrement dans le stock des courriels indésirables", comme l'explique Le Télégramme qui ajoute qu'il y a peu de chances de voir un jour les responsables de l'arnaque arrêtés car "si un nom et une adresse ont pu être identifiés au Ghana, la coopération entre les polices est inexistante".

Lu sur Le Télégramme

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