"Dans le pire des scénarios, l'impact sera supérieur à Tchernobyl"<!-- --> | Atlantico.fr
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Les niveaux de radioactivité observés ont augmenté.
Les niveaux de radioactivité observés ont augmenté.
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Catastrophe

Le porte-parole du gouvernement François Baroin estime que "c'est une hypothèse qu'on ne peut pas écarter aujourd'hui".

[Mise à jour]

L'Union Européenne à son tour préconise des tests de radioactivité sur les produits alimentaires importés dans les pays de l'Union. Le commissaire européen à L'Energie a confirmé, de son côté, ses propos de la veille : "Je m'attends à des évolutions catastrophiques et des risques pour la vie des gens".

A Paris, lors d'une audience parlementaire, Anne Lauvergeon a parlé d'"urgence absolue" : "Nous sommes dans une catastrophe (...), les combustibles ne sont plus refroidis (...), la situation devient extrêmement difficile", a t-elle expliqué. La président d'Areva a appelé à trouver tous les moyens pour acheminer de l'eau au cœur de la centrale de Fukushima.

Un nouveau bilan du tremblement de terre et du séisme fait état 4.314 morts confirmés, 8.606 disparus et 2.282 blessés. La neige et le froid compliquent maintenant le travail des secouristes au Nord du Japon. Une deuxième ville, Ishinomaki, déplore aujourd'hui au moins 10 000 disparus dans la région la plus touchée par ces catastrophes nucléaires.

[Mise à jour]

Paris a clairement changé de ton aujourd'hui, et délaissé toute précaution verbale. Le porte-parole du gouvernement François Baroin explique ainsi que le pire scénario n'est plus inimaginable et, dans ce cas, "l'impact sera supérieur à Tchernobyl", dit-il. Ce "scénario du pire" serait en train de se dérouler selon le responsable du secteur nucléaire civil et militaire russe, nous indique Le Monde.fr. Le secrétaire américain à l'Energie a indiqué, pour sa part, que les événements de Fukushima semblaient "plus sérieux que ceux de Three Mile Island".

Sur place, les 48 heures à venir seront déterminantes. L'armée japonaise pourrait être mobilisée pour tenter de refroidir le réacteur numéro 3 de la centrale de Fukushima, et surtout le bassin de rétention de combustibles usés dans le réacteur 4. Si les opérations échouaient, les rejets radioactifs seraient "très importants", et la zone deviendrait, de fait, inaccessible.

L'Allemagne appelle tous ces ressortissants à quitter la région de Tokyo en raison de l'aggravation de la crise nucléaire. La Russie, de son côté, commence à procéder à l'évacuation des familles de ses diplomates.

[Mise à jour]

Les autorités japonaises vont tenter de refroidir le réacteur n°4 de Fukushima en utilisant un camion-citerne équipé d'un canon à eau. L'Autorité de Sûreté Nucléaire explique que cette centrale n'a pas été conçue en prenant en compte le risque d'une fusion d'un réacteur.

De son côté, la Croix Rouge japonaise indique que, pour l'heure, il n'y a pas de risque radioactif à Tokyo.

En France, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse veut faciliter le rapatriement des professeurs, chercheurs et étudiants français présents au Japon.

[Mise à jour à 12:30 le 16/03]

Une opération militaire visant à refroidir le combustible du réacteur 3 de la centrale de Fukushima par hélicoptère a été annulé en raison des risques radioactifs.
Selon Reuters, Il n'y aurait pas de trace d'iode ou de césium dans le réseau d'eau de la préfecture de Fukushima.

L'ambassade de France au Japon ne cède pas à la panique, mais les pastilles d'iode sont distribués aux ressortissants français, et ceux qui le souhaitent pourront être rapatriés. Selon Les Echos, Air France a mis en place des contrôles de radioactivité pour son personnel volontaire. L'analyse des avions en provenance du Japon est à l'étude.

En Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy s'est dit convaincu de la "pertinence" du choix du nucléaire en France. Il a par ailleurs indiqué qu'un sommet extraordinaire des ministres de l'Energie et de l'Economie du G20 se tiendra à la lumière des événements qui touchent le Japon. Christine Lagarde, de son côté, a confirmé la tenue d'une réunion des ministres des Finances du G8 pour analyser la situation financière du Japon.

Après deux journées de chute, le Nikkei s'est repris et a clôturé avec une hausse de 5,7 %.

[Mise à jour à 9:10 le 16/03]

Le Japon s'apprête à demander l'aide militaire des Etats-Unis pour faire maîtriser la situation dans la centrale de Fukushima, d'après le porte-parole du gouvernement japonais. Huit navires, dont le porte-avions Ronald Reagan, sont déjà à pied d'oeuvre dans les opérations de sauvetage.

L'empereur Akihito s'est exprimé dans une allocution télévisée rarissime pour déclarer qu'il priait pour son peuple et qu'il était "extrêmement inquiet", comme le rapporte la BBC.

[Mise à jour à 7:20 le 16/03]

L'incendie dans le réacteur 4 est terminé. La chaîne NHK révèle que les flammes ne sont plus visibles. L'armée japonaise s'apprêterait à déverser de l'eau sur le réacteur n°3 de Fukushima avec des hélicoptères.

Un nouveau séisme, d'une magnitude de 6 sur l'échelle de Richter, s'est fait sentir en début d'après-midi à Tokyo (vers 13h, heure locale).

La radioactivité mesurée à l'entrée de la centrale de Fukushima a atteint un pic ce matin, à des niveaux plusieurs centaines de fois plus élevés que la normale. Le seuil de 100 millisiervet au-delà duquel les risques de cancer sont accrus, a été dépassé momentanément aux portes des réacteurs 3 et 4.

Toutefois, les experts cités par le New York Times estiment que les conséquences de santé publique pour les Japonais devraient être maîtrisées car de bonnes mesures de précaution ont été prises.

[Mise à jour 23:04 le 15/03]

Le réacteur 4 de la centrale de Fukushima est en flammes annonce mardi soir le gouvernement japonais. Ce réacteur était à l'arrêt, en maintenance. 

[Mise à jour]

Plusieurs médias français (France télévisions, RFI, BFM, RTL) ont décidé de rapatrier tout ou partie de leurs équipes sur place, ou de les déplacer loin de la centrale de Fukushima.

Certaines associations humanitaires françaises s'inquiètent du peu d'empressement des Français à envoyer des dons pour aider les populations sinistrés par le tremblement de terre et le tsunami. Selon elles, la perception du Japon ne faciliterait pas la générosité, comme ce fut le cas avec Haïti.

[Mise à jour]

Guenther Oettinger, commissaire européen à l'Energie, a repris les termes du ministre allemand des Affaires étrangères pour qualifier la situation des centrales nucléaires nippones. Il parle d'"apocalypse", et explique que les autorités locales ont perdu le contrôle de la centrale de Fukushima.

L'AIEA, de son côté, pense qu'une enceinte de confinement a été affectée par l'explosion de ce mardi matin. La zone d'exclusion autour de la centrale est désormais de 30 kilomètres, y compris dans les airs où plus aucun avion n'est autorisé à voler.

Les pays voisins du Japon ont eux commencé à mettre en place des tests de radioactivité sur les produits alimentaires importés de l'archipel. C'est le cas de l'Inde, des Philippines, de la Thaïlande ou encore de Singapour.

Enfin, plusieurs associations de secouristes français ont renoncé à se rendre au Japon en raison des risques de contamination radioactive. Elles soulignent par ailleurs qu'elles se maintiennent en "état d'alerte" tout en vantant l'excellence des sauveteurs japonais.

[Mise à jour]

Selon Reuters, une nouvelle réplique de 6 sur l'échelle de Richter a été ressentie cet après-midi à Tokyo. Il n'y aurait pas de dégâts, ni de nouveau tsunami à venir. Un dernier bilan du tremblement de terre survenu ce vendredi 11 mars fait état de 3.373 morts confirmés, 6.746 disparus et 1.897 blessés.

En France, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il tirerait toutes les conséquences des accidents nucléaires japonais qu'il suit "minute par minute". Le sujet sera à l'ordre du jour du Conseil des ministres de ce mercredi, et on attend une déclaration de François Fillon cet après-midi à l'Assemblée Nationale. Un audit de 19 centrales nucléaires françaises, réclamé par le Parti socialiste, n'est pas exclu par le gouvernement.

Par ailleurs, les voyagistes français ont annoncé en milieu de journée qu'ils suspendent tous les vols à destination du Japon jusqu'au 31 mars 2011.

[Mise à jour]

La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet évoque pour la première fois sur Europe 1 une "catastrophe" s'il se confirmait que l'enceinte de confinement du réacteur numéro 2 a bel et bien été endommagée.

Le ministre allemand des Affaires étrangères parle, lui, d'"apocalypse" et explique que l'approche européenne sur l'énergie nucléaire doit être repensée. La Chancelière Angela Merkel a indiqué que 7 réacteurs mis en service avant la fin des années 1980 allaient être temporairement arrêtés en Allemagne, le temps de réaliser un examen complet de la sécurité des installations. Même chose à Moscou où Vladimir Poutine a demandé une étude sur l'avenir du nucléaire russe.

Au Japon, il est désormais acquis que la catastrophe est de niveau 6. Le 7ème échelon n'a été atteint qu'une seule fois dans l'Histoire. C'était en 1986, à Tchernobyl.

[Mise à jour le 15/03 à 10h35]

Conséquence des deux nouvelles explosions au sein de la centrale de Fukushima, deux brèches de 8 mètres de large sont apparues dans l'enceinte extérieure des bâtiments.
L'AIEA, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, explique que la radioactivité s'élève maintenant "directement" dans l'atmosphère. Par ailleurs, les mesures dans la capitale nippone font état d'un taux de radioactivité dix fois supérieur à la normale.

[Mise à jour le 15/03 à 7h10]

Deux nouvelles explosions ont eu lieu mardi dans les réacteurs 2 et 4 de la centrale nucléaire de Fukushima. 

Les niveaux de radioactivité observés ont augmenté, et pour la première fois le porte-parole du gouvernement japonais a expliqué qu'ils avaient atteint un seuil dangereux pour la santé à proximité de Fukushima. 

Le Premier ministre a conseillé à la population de rester calfeutrée à son domicile ou à son travail. Tokyo ne serait touchée qu'à un niveau infinitésimal, même si le taux de radioactivité y est très légèrement plus élevé que la moyenne.

La crise boursière se poursuit avec l'incertitude autour de la crise nucléaire. Le Nikkei a encore perdait encore 10 % vers 6h (heure française).

[Mise à jour le 14/03 à 19h48]

Selon la BBC, L'autorité de sécurité nucléaire française ASN a expliqué que l'incident pourrait être classée niveau 5 ou 6 sur l'échelle internationale qui va de 1 à 7. A l'heure qu'il est l'incident est au niveau 4.

Le département américain de la défense a quant à lui tweeté : "Malgré le repositionnement des bateaux près de Sendai, nous restons engagés dans notre mission pour aider le Japon."

La crainte est désormais est liée à la défaillance en cascade des circuits de refroidissement faisant craindre le pire : trois cœurs de réacteurs hautement radioactifs pourraient fondre.

Les autorités de la société exploitant la centrale ont reconnu l'urgence de la situation : le niveau de l'eau a beaucoup baissé dans le troisième réacteur : les barres de combustibles à l'intérieur du cœur aurait été découverte au moins deux fois.  Le risque est énorme puisqu'à force de chauffer les réacteurs pourraient simplement fondre.

Le combustible pourrait percer le caisson des réacteurs, et de dangereux éléments radioactifs pourraient s'échapper, avec de graves risques durables pour la population.

[Mise à jour le 14/03 à 15h03]

Une nouvelle explosion a eu lieu dans le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima. Comme dans le cas des réacteurs 1 et 2, le réacteur n'aurait pas été atteint.

Le Cac 40 est à son tour touché par les retombées économiques du séisme. Les valeurs liées des secteurs de l'énergie, du luxe et de l'assurance ont chuté, nous apprennent Les Echos.

[Mise à jour le 14/03 à 12h10]

2 000 corps ont été retrouvés sur les côtes de la province de Miyagi. La chaîne NHK estime à au moins 10 000 morts le bilan du séisme.
Le New York Times rapporte qu'un hélicoptère américain volant à une centaine de kilomètres de Fukushima  a repéré des particules radioactives, ce qui contredirait la thèse du gouvernement japonais sur une contamination minimale de l'environnement. 

[Mise à jour le 14/03 à 10h30]

L'enceinte du réacteur n°3 de la centrale est intact malgré l'explosion, d'après l'Agence internationale de l'énergie atomique.

[Mise à jour le 14/03 à 7h15]

Une nouvelle secousse, d'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, a été ressentie à Tokyo lundi matin. Une nouvelle alerte au tsunami a été émise, laissant craindre une vague d'environ 3 mètres de haut sur les côtes nord est du pays.

Deux explosions se sont produites dans le réacteur n°3 de la centrale de Fukushima similaires à celle qui s'est produite dans le réacteur n°1. Seules les structures externes seraient touchées dans l'immédiat. Le coeur des réacteurs est encore épargné. Des experts ont expliqué au New York Times qu'il craignaient que les rejets radioactifs ne continuent pendant encore plusieurs mois.

L'incertitude autour des centrales nucléaires et de nouvelles répliques aux tremblements de terre entament la confiance des marchés financiers. La bourse de Tokyo a plongé de près de 5 % dès son ouverture lundi matin.

L'aide au Japon continue à s'organiser. Le site Salon propose une liste de l'ensemble des initiatives caritatives destinées à lui venir en aide, du traditionnel don à la Croix rouge à la vente d'un bracelet spécialement dessiné par Lady Gaga.

[Mise à jour le 13/03 à 22h40]

Citant des informations transmises par l'Ambassade de France à Tokyo, l'institut (français) de radio protection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé que des rejets radioactifs "très importants" se sont produits samedi avec l'explosion du bâtiment du réacteur 1 de la centrale de Fukushima.

En Europe, la perspective d'une catastrophe nucléaire majeure au Japon a provoqué dimanche un débat sur la sécurité de l'industrie nucléaire. En France, la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a regretté l'insuffisance des informations transmises par les autorités japonaises sur les fuites radio-actives dans l'atmosphère.François Fillon a pour sa part insisté sur la nécessité d'une "information transparente" transmise au "fur et à mesure" de l'évolution de la situation.

Selon le centre de recherche japonais sur la sismologie, le tremblement de terre du 11 mars aurait déplacé la plaque tectonique sur laquelle se situe l'île principale de l'archipel japonais de plus de 20 mètres. Certaines zones près de Fukushima se seraient par ailleurs enfoncées de 75 centimètres.

Les premières coupures d'électricité tournantes devraient avoir lieu lundi. Le gouvernement a prévenu la population qu'avec la fermeture de plusieurs centrales nucléaires, l'approvisionnement en électricité serait insuffisant pour faire face à l'ensemble des besoins du pays pendant plusieurs jours. Les coupures pourraient durer jusqu'à la fin avril dans la région de Tokyo et l'éclairage public devrait être diminué.

Cinq millions de foyers sur la côte nord est sont toujours privés d'électricité ce soir.

[Mise à jour le 13/03 à 17h45]

Unetroisième centrale nucléaire située à Tokai (à 120 kilomètres au nord de Tokyo) serait confrontée à une panne de son système de refroidissement selon l'agence de presse japonaise Kyodo. Cette centrale avait déjà connu un incident nucléaire important en 1999.

L'Ambassade de France recommande aux Français présents au Japon de s'éloigner de Tokyo et des zones dévastées du Nord Est en raison des risques de catastrophe nucléaire et du nuage radioactif.

La probabilité d'un fort séisme pouvant aller jusqu'à une magnitude 7 est très élevée pour les 3 jours à venir.

Partout dans le pays, les gens ont fait la queue pour faire des provisions d'eau et de nourriture. La distribution d'essence est limitée dans certaines zones.

[Mise à jour le 13/03 à 15h30]

L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que l'état d'urgence avait été déclaré dans une seconde centrale nucléaire située à Onagawa. Le gouvernement japonais indique que l'incident est sous contrôle.

[Mise à jour le 13/03 à 12h00]

Les sismologues japonais ont relevé ce dimanche la magnitude du séisme de 8.9 points sur l'échelle de Richter en la faisant passer à 9.

Intervenant en direct à la télévision, le Premier ministre japonais parle de pire désastre connu par le pays depuis la seconde guerre mondiale et demande à la population de rester calme tout en prévenant que de nombreuses coupures d'électricité sont à attendre dans les jours à venir.

Le gouvernement japonais a annoncé qu'un second réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima connaissait des problèmes de refroidissement et pourrait exploser.

Plus de 200 000 personnes sont évacuées de la zone entourant les centrales de Fukushima 1 et Fukushima 2 à 250 kilomètres au nord de Tokyo.

Les autorités japonaises s'efforcent de refroidir les deux réacteurs entrés en fusion partielle. Pour certains experts, la situation pourrait dégénérer en un second Tchernobyl alors que les Japonais en seraient venus à injecter de l'eau de mer dans la centrale nucléaire de Fukushima par manque d'eau douce disponible.

Le bilan officiel est de 1800 morts mais la chaîne de télévision japonaise NHK parlait ce dimanche d'un nombre de morts pouvant dépasser les 10 000. Dans la seule ville côtière de Minamisanriku (préfecture de Miyagi), la police craint que plus de la moitié de la population ait été tuée par le tsunami ayant entièrement détruit cette cité de 17 000 habitants.

Avec 100 000 hommes, l'armée japonaise a doublé le nombre de soldats déployés dans les zones dévastées.

Le risque de répliques importantes suivies de tsunamis reste toujours élevé. Selon l'Institut national italien de géophysique et de volcanologie, le séisme aurait déplacé l'île principale de l'archipel japonais de 2,4 mètres. L'axe de la terre aurait quant à lui été affecté d'une dizaine de centimètres.

[Mise à jour le 12/03 à 14h38] 


Lors d"une conférence de presse conjointe avec Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Environnement, Eric Besson, en charge de l'Industrie, a estimé que l'explosion à la centrale de Fukushima ne relevait pas de la "catastrophe nucléaire" mais constituait plutôt un "accident grave". Les associations écologistes, elles, sont plus retenues étant donné le manque d'information disponible.

Selon les autorités françaises, l'Outre Mer n'est pas menacé car les rejets de la centrale nippone seraient 'faiblement radioactifs".

Au Japon, il s'avère toujours impossible de dresser un bilan fiable. Le gouvernement redoute plus de 1 000 victimes. 215 000 sinistrés ont d'ores et déjà été accueillis dans 1 350 centres d'hébergement.

[Mise à jour le 12/03 à 14h38]


Une nouvelle réplique, d'une magnitude 6 sur l'échelle de Richeter, a été ressentie à Fukushima. Les autorités locales s'apprêteraient à distribuer des capsules d'iode à la population.
En France, une réunion se tiendra en fin d'après-midi au ministère de l'Ecologie. L'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sont conviés. Elles promettent la plus grande transparence sur les mesures de qualité de l'air, notamment en ce qui concerne les Territoires d'Outre Mer.

Par ailleurs, le bilan s'alourdit d'heure en heure au Nord-est du Japon. On dénombrerait au moins 700 morts. La télévision japonaise annonce que 10.000 personnes sont portées disparues dans le port de Minamisanriku.

Sur place, les destructions matérielles s'avèrent nombreuses. Des incendies se sont déclarés dans de multiples endroits, comme le montrent ces images d'Euronews:

[Mise à jour le 12/03 à 13h10]


Le Secrétaire général du gouvernement japonais affirme que l'explosion survenue dans la centrale nucléaire de Fukushima ne s'est pas produite au inveau du caisson du réacteur. La radioactivité envrionnante aurait décru, selon cette même source.

Le porte-parole de l'ambassade de France au Japon indique par ailleurs que 25 Français sont toujours portés disparus dans la région du séisme.

[Mise à jour le 12/03 à 10h15]

Une explosion s'est produite à la centrale nucléaire de Fukushima. Une nuage blanc s'est élevé dans l'air, comme le montre cette image de la télévision japonaise. Plusieurs ouvriers auraient été blessés. Un toit se serait effondré. Selon Reuters, des fuites radioactives sont par ailleurs confirmées par les autorités nippones qui ont étendu la zone d'évacuation autour de la centrale à 10 kilomètres.

[Mise à jour le 12/03 à 8h36]

Le Japon s'est réveillé avec un nouveau bilan faisant état de 1 400 morts et disparus. 2 000 maisons auraient été détruites. Plusieurs milliers de soldats ont été déployés dans le Nord-est du pays pour suppléer les secouristes. Des répliques viennent régulièrement contraindre leur travail.

Les centrales nucléaires nippones, aux alentours desquelles les habitants ont été évacués, semblent avoir bien résisté. L'Agence de sécurité nucléaire indique cependant qu'une fusion aurait pu se déclarer dans l'un des réacteurs de la centrale de Fukushima. Un risque de fuite n'est pas à exclure : la radioactivité mesurée aux abords de la centrale, située à 250 kilomètres de Tokyon, serait 1 000 fois supérieure à la normale.

Par ailleurs, The Atlantic a mis en ligne un portefolio qui permet de mieux comprendre l'étendue des dégâts matériels.

[Mise à jour à 19h12]

Les vagues consécutives au tsunami ont touché Hawaï, apparemment sans dégâts. L'Indonésie, l'Australie ou encore les Philippines ont levé leur alerte après avoir constaté une houle de quelques dizaines de centimètres seulement. Des vagues d'environ deux mètres étaient attendues en Polynésie Française.

Au Japon, l'agence de presse Kyodo annonce un bilan probable de plus de 1.000 morts.  Selon Le Figaro.fr, le coût global du séisme se chiffrera en dizaine de milliards de dollars.

[Mise à jour à 16h03]

Il est désormais question de 288 morts et de 349 disparus. Des centaines de corps ont été retrouvés sur une plage de Sendaï. Ce bilan reste bien évidemment très provisoire. Des milliers de personnes résidant aux abords des centrales nucléaires sont sommés d'évacuer les lieux.  Aucun fuite radioactive n'aurait été constatée, selon les autorités, mais l'état d'urgence est maintenu.

[Mise à jour à 14h15]

Le bilan provisoire grimpe rapidement. Les autorités parlent maintenant d'au moins 60 morts et 56 disparus.

[Mise à jour à 13h50]

2 000 personnes habitant autour d'une centrale nucléaire de Fukushima (nord est du Japon) ont été évacuées par mesure de sécurité.
Un nouveau bilan provisoire fait état d'au moins 40 morts et 39 disparus. 

[Mise à jour à 12h02]

En plus de la France, la Russie, l'Australie et l'ONU proposent leur aide au Japon, comme le rapportent Les Echos.

[Mise à jour à 11h33] 

Un nouveau bilan provisoire sur le site du New York Times, qui devrait s'alourdir compte tenu de la violence du séisme, fait état d'au moins 23 morts.

[Mise à jour à 11h25]

D'après l'agence AP, un incendie s'est déclaré dans un bâtiment d'une centrale nucléaire du nord-est du Japon (le réacteur de la centrale ne serait pas concerné)

[Mise à jour à 11h17]

Cette carte de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA, USA) montre le délai estimé séparant le tremblement de terre du Japon (en haut à gauche) de l'arrivée progressive de la vague qu'il provoque à travers le Pacifique, vers les côtes de l'Amérique du Nord et du Sud qu'il devrait  toucher entre 6 et 20 heures plus tard.

[Mise à jour à 11h10]

Google vient de mettre en place un "person finder", qui permet de donner ou de demander des nouvelles sur des personnes concernées par le séisme.

[Mise à jour à 10h45]

L'institut américain de veille géologique parle désormais du pire séisme au Japon depuis 140 ans, pire que celui qui a frappé Kanto en 1923, faisant 140 000 morts. En 1995, le séisme de Kobé, d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richter, avait entraîné la mort de 6 400 personnes, et environ 100 milliards de dollars de dégâts.

Nicolas Sarkozy déclare que la France est prête à "répondre à toutes les éventuelles sollicitations que le Japon voudrait lui adresser pour faire face" au séisme.

L'onde de choc touche aussi les marchés financiers. Le Nikkei a plongé de 1,72 %, et le yen a flanché par rapport au dollar. Paris et Londres ont ouvert en baisse. Les actions des compagnies d'assurance sont particulièrement touchées, comme l'expliquent Les Echos

[Mise à jour à 9h30]

L'épicentre du séisme est situé à environ 380 km au nord est de Tokyo, au large de la côte. Ces images de Sky News montrent le tsunami qui a ravagé la côte de Sendai, au nord est. Les autres pays riverains de la côte pacifique attendent maintenant à leur tour le tsunami, de la Russie à la Corée, en passant par Hawaï.

Ces images de la télévision japonaise montrent à quel point la vague avance vite et dévaste tout sur son passage :

Une réplique presque aussi violente a eu lieu dans la foulée, et la terre continue de trembler régulièrement. Les immeubles de Tokyo ont tangué face à cette secousse évaluée à 8,9 sur l'échelle de Richter, soit l'une des plus violentes des cinquante dernières années. Les constructions antisismiques japonaises leur ont permis de rester debout.

Quelques incendies ont été dénombrés dans la capitale, et le toit d'une salle abritant la remise de diplômes de 600 étudiants se serait effondré, faisant de nombreuses victimes.

Les transports routiers, aériens et ferroviaires sont immobilisés jusqu'à nouvel ordre.

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