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Affaire Mediator : les autorités de santé perquisitionnées
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Scandale sanitaire

Des perquisitions ont eu lieu ce jeudi dans plusieurs administrations du secteur de la santé.

Près de huit mois après les perquisitions qui ont visé le siège de l'agence du médicament (anciennement Afssaps), c'est au tour des administrations de la santé. Une première perquisition a débuté ce jeudi matin à la Direction générale de la Santé (responsable des politiques de prévention et de sécurité sanitaire) à Paris.

Une autre était en cours à la mi-journée à la Haute autorité de la Santé, une entité publique indépendante chargée de faire des recommandations aux pouvoirs publics en matière de santé, à Saint-Denis. Selon la station de radio RTL, qui a révélé l'information, la direction de la Sécurité sociale, qui se trouve dans les locaux du ministère, devait recevoir la visite des enquêteurs de la Direction nationale d'investigations financières et fiscales (DNIFF) de la police. 

L'objectif de ces investigations est de déterminer s'il y a eu conflits d'intérêts entre des experts du secteur public et le laboratoire Servier qui a commercialisé le médicament de 1976 à 2009. Les conditions de l'autorisation de mise sur le marché du Mediator, notamment lors des renouvellements successifs de cette autorisation, ont fait naître des soupçons.

La période de 1995 à 2000 est celle qui soulève le plus de soupçons car tous les amphétamines coupe-faim avaient été retirées du marché français, à l'exception du Mediator.

Le Mediator, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids et a souvent été prescrit comme coupe-faim. Il est soupçonné d'avoir provoqué avant fin 2009 la mort d'au moins 500 personnes en 30 ans, voire 1 320 à 2 000 selon d'autres estimations. Il a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients.

Lu sur Le Parisien

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