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Maajid Nawaz, radical repenti, met en garde contre une résurgence d'Al-Qaïda
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Interviewé par le magazine Newsweek, Maajid Nawaz explique qu'"Al-Qaïda cherche à exploiter le vide sécuritaire laissé par les soulèvements arabes".

Il est important de ne pas se reposer sur ses lauriers. C'est ce que tente de faire comprendre Maajid Nawaz dans un entretien donné au magazine américain Newsweek et publié sur le site The Daily Beast. Cet ancien extrémiste âgé aujourd'hui de 34 ans s'inquiète en effet du fait qu'Al-Qaïda a de nouveau le "vent en poupe malgré les succès de l'administration Obama qui a tué les leaders de l'organisation au Pakistan et au Yémen". Maajid Nawaz cite notamment l'exemple de l'assassinat le mois dernier en Libye de l'ambassadeur américain Christopher Stevens au consulat.

L'ancien radical explique ainsi qu'"il est encore trop tôt pour dire qu'Al-Qaïda est de nouveau sur pieds mais ils y mettent toutes leurs forces". Le problème est que l'administration américaine ne semble pas vouloir le comprendre, ni même le voir. Depuis l'assassinat d'Oussama Ben Laden le 2 mai 2011, c'est comme si les Etats-Unis ne voulaient pas reconnaître les énormes développements accomplis depuis par l'organisation terroriste. Maajid Nawaz, en s'appuyant sur des informations réunies par la fondation Quilliam, le think tank qu'il a cofondé en Angleterre, précise qu'"Al-Qaïda cherche désespérément à réussir une résurgence en exploitant notamment le vide sécuritaire laissé par les soulèvements arabes", ajoutant que "nous croyons qu'Al-Qaïda a pour stratégie officielle d'essayer de relocaliser ses bases de Pakistan dans cette région".

Les paroles de Maajid Nawaz sont particulièrement prises en compte, son parcours étant pour le moins atypique. Maajid Nawaz, élevé en Angleterre, est en effet devenu assez rapidement un radical membre de groupe politique islamique Hizb ut-Tahrir. Il explique même au magazine américain qu'il était heureux après les attentats du 11 septembre. Après un séjour en Égypte et plusieurs rencontres, le jeune homme s'est finalement repenti et a décidé de lutter contre l'extrémisme. Il a ainsi cofondé la premier think tank contre-extrémiste, Quilliam, ainsi que Khudi, un mouvement social contre-extrémiste qui travaille pour le promotion d'un changement social démocratique au Pakistan.

Lu sur The Daily Beast

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