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L'élue écologiste soupçonnée de blanchiment d'argent va démissionner
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Justice

Les policiers ont retrouvé 400 000 euros en liquide chez Florence Lamblin, adjointe au maire du XIIIe arrondissement de Paris. Ils perquisitionnaient dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent de la drogue. L'élue a assuré à un de ses collègues des Verts "n'y être absolument pour rien".

Une élue parisienne d'Europe Ecologie (EELV) est soupçonnée d'être liée à un vaste réseau de blanchiment d'argent provenant d'un trafic de drogue. Une perquisition au domicile de Florence Lamblin, adjointe au maire du XIIIème arrondissement, chargée du développement durable et de l'environnement, a permis aux enquêteurs de retrouver 400 000 euros en liquide.

Appelée par le maire du XIIIe arrondissement de Paris à "se mettre en retrait de ses fonctions", Florence Lamblin a annoncé samedi sa démission. Un peu plus tôt, Yves Contassot, élu EELV du même arrondissement, avait indiqué que sa collègue lui avait assuré par SMS qu'elle "n'était absolument pour rien" dans cette affaire. Il a dénoncé une "tentative d'instrumentalisation politique", alors que seul son nom a été rendu public.

En tout, une vingtaine de personnes ont été interpellées en France et en Suisse dans cette affaire et plusieurs millions d'euros en espèces et biens de valeur saisis, avaient annoncé les autorités judiciaires françaises et suisses mercredi. 

Huit d'entre elles, dont l'élue Florence Lamblin, sont placées sous contrôle judiciaire avec un cautionnement allant de 80 000 à un million d'euros. La neuvième personne est en détention provisoire car soupçonnée d'être impliquée dans le trafic de stupéfiants.

A l'origine de cette affaire, une enquête lancée à Nanterre en février, et transférée à Paris, a mis au jour un réseau d'importation de cannabis entre le Maroc, l'Espagne et la région parisienne. Ce réseau avait déjà importé plus de huit tonnes de cannabis à cette époque et le produit de ce trafic était blanchi via "une machinerie complexe", selon le parquet.

Selon une journaliste de France Inter, l'élue EELV a démenti son implication dans l'affaire :

Sur LCI, son avocat parle d'une "erreur judiciaire", affirmant que sa cliente est innocente et qu'aucun argent n'a été retrouvé à son domicile. "Cette information est fausse", a-t-il assuré.

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