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Sondages de l'Elysée : une plainte pour favoritisme et détournement de fonds vise la présidence Sarkozy
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Système Buisson

L'association Anticor reproche à l'ancienne présidence d'avoir commandé des sondages "partisans", à "caractère privé", en favorisant pour les mettre en oeuvre la société Publifact de Patrick Buisson.

L'affaire des sondages de l'Elysée rebondit… Le quotidien Le Monde révèle en effet qu'une plainte contre X pour "délit de favoritisme et détournement de fonds" dans cette affaire viserait indirectement l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

La nouvelle plainte, déposée par l'association anti-corruption Anticor, viserait des faits ayant eu lieu après la plainte précédente déposée en 2010. Les travaux du militant écologiste Raymond Avrillier, qui avait notamment obtenu l'intégralité des factures d'études et des sondages, soit plus de 300 au total, commandés par l'Elysée sous Nicolas Sarkozy mais jugés comme n'ayant aucun rapport avec les affaires publiques, constituent le gros de cette plainte, "plus détaillée et plus complète" selon le journal.

Cette nouvelle plainte contre X vise en particulier le chef de l'Etat et les sociétés ayant passé un contrat avec l'Elysée, dont la société Publifact de son conseiller Patrick Buisson, a précisé Me Jérome Karsenti. C'est donc le "système Buisson" qui est pointé du doigt. C'est envers ses sociétés que le délit de "favoritisme" aurait eu lieu, puisque des conventions ont été passées sans appel d'offres avec deux de ses sociétés : "La plus emblématique est celle signée le 1er juin 2007 par Emmanuelle Mignon, alors directrice du cabinet de Nicolas Sarkozy, avec la société Publifact animée par Patrick Buisson. Le contrat, un véritable "chèque en blanc" estime Me Jérôme Karsenti, l'avocat de l'association, lui donne tout pouvoir pour rédiger et commander des enquêtes aux instituts de sondages de son choix" explique le Monde.

Quant au second délit, le détournement de fonds publics, il se justifie par le caractère partisan des études commandées, ou le fait qu'elles portaient sur des questions "à caractère privé". Ce délit peut êtrepuni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

Lu sur Le Monde.fr

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