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Affaire Mediator : l'Oniam rejette 86% des 831 dossiers d'indemnisation des victimes
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Grand flou

Les experts n'ont pas établi de lien de causalité entre la prise du médicament et les pathologies cardiaques.

Nouveau rebondissement dans l'affaire du Mediator. Le ciel s'assombrit pour les victimes puisque, selon Le Parisien, l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a rejeté 86% des 831 dossiers d'indemnisation des victimes du Mediator. Ils ont été examinés depuis septembre 2011.

Les experts n'ont pas établi de lien de causalité entre la prise du médicament, un anti-diabétique des laboratoires Servier prescrit très souvent comme coupe-faim, et les pathologies cardiaques dont souffrent les victimes, selon le journal. Dans les cas où le lien de causalité a été reconnu, les experts de l'Oniam ont retenu une incapacité "très faible, puisque limitée en majorité entre 5% et 10%", ajoute le quotidien. Interrogée par "Le Parisien", la porte-parole du laboratoire Servier, Lucy Vincent, estime que "ces données confirment que le risque de problème valvulaire lié à la prise du Mediator est rare".

Irène Frachon, médecin du CHU de Brest qui a révélé l'affaire, accuse les laboratoires Servier de faire "pression" de manière "insidieuse" sur les experts. Certains font preuve d'une "très grande frilosité "parce qu'ils "craignent tellement de se tromper et qu'ensuite cela leur soit reproché", avance-t-elle dans "Le Parisien". Environ cinq millions de patients en France ont pris du Mediator entre 1976 et 2009, année où il a été retiré du marché. Selon différentes études, le Mediator pourrait avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes. 

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