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ArcelorMittal : Montebourg exclut toute nationalisation du site de Florange
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Bras de fer

C’est ce qu’a déclaré dimanche soir le ministre du Redressement productif, alors que le géant de l'acier, ArcellorMittal, doit annoncer la fermeture du site ce lundi.

Il n’y aura pas de nationalisation. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a été clair. Alors qu'ArcelorMittal, le propriétaire luxembourgeois des hauts fourneaux lorrains envisage de fermer l’usine de Florange, ce n’est pas l’Etat qui reprendra le flambeau. "A chaque fois qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon gestionnaire", a fait remarquer Arnaud Montebourg, pourtant classé à l'aile gauche du Parti socialiste. "Et il n'a pas d'argent non plus", s'est-il justifié dimanche soir sur le plateau du journal de 20 heures France 2. Mais, attention, Arnaud Montebourg a assuré qu'il n'était pas non plus "le ministre des plans sociaux", mais plutôt "le ministre des solutions économiques". 


La direction d'ArcelorMittal, qui "souhaite se désengager" du site, doit rendre publique sa décision lundi lors d'un Comité central d'entreprise."Nous avons posé des exigences", a rappelé Arnaud Montebourg. "Nous avons demandé que, s'il prend cette décision, qu'il nous laisse deux mois pour nous permettre de rechercher une solution de reprise". Le ministre a par ailleurs réitéré son invitation aux salariés de PSA Peugeot Citroën à venir le rencontrer samedi prochain au Mondial de l'Automobile de Paris. Le week-end dernier, le ministre du Redressement productif, pourtant très attendu, leur avait fait faux bond.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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