Centre de rétention : deux enfants afghans enfermés, contrairement aux promesses de François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Centre de rétention : deux enfants afghans enfermés, contrairement aux promesses de François Hollande
©

Sans-papiers

Les deux enfants afghans étaient enfermés depuis vendredi avec leur famille qui demande l'asile et ont été transférés ce dimanche dans un hôtel en Seine-et-Marne.

"Moi président, je n'enfermerai pas d'enfants dans les centres de rétention". Voilà une promesse de campagne que François Hollande n'aura pas tenue. Vendredi, deux enfants afghans ont été enfermés en centre de rétention à Mesnil-Amelot dans la Seine-et-Marne, avec leurs parents. La famille demandait l'asile depuis plusieurs mois. Le placement de ces deux mineurs en centre de rétention s'est produit malgré la circulaire du ministère de l'Intérieur du 6 juillet 2012 qui préconise l'assignement à résidence pour les enfants.


En demande d'asile depuis plusieurs mois, la famille avait appris la semaine dernière qu'elle allait être renvoyée en Hongrie, son point d'entrée dans l'Union européenne. Par peur, elle ne se serait plus présentée régulièrement pour pointer au commissariat du Mans, ville où elle réside. Les parents et leurs enfants âgés de trois ans et de deux mois et demi ont ainsi été interpellés vendredi.


Suite à la mobilisation de certaines associations, les enfants ont été transférés dans un hôtel en Sein-et-Marne. Par ailleurs le médecin du centre de rétention avait estimé que l'état de santé des enfants était incompatible avec la rétention. 


En janvier 2012, la France avait été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir enfermé des jeunes migrants en centres de rétention. 

Lu sur Franceinfo.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !