Budget 2013 : déficit, impôts, croissance... Ce qui nous attend <!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marc Ayrault a présenté son projet de budget pour 2013
Jean-Marc Ayrault a présenté son projet de budget pour 2013
©Reuters

L'addition s'il vous plaît !

Après la présentation du projet de budget pour l'année 2013, ce vendredi, Jean-Marc Ayrault a vanté des mesures "pour le redressement du pays". Plus d'impôts, déficit à 3%, bouclier fiscal à 75% sont notamment au menu.

Conscient du vent de commentaires que va susciter son projet de budget pour 2013, Jean-Marc Ayrault s'est justifié en vantant "un budget de combat pour le redressement du pays, pour lutter contre une dette qui ne cesse d'augmenter". Ainsi, le Premier ministre a annoncé plusieurs objectifs de taille.

Tout d'abord, le gouvernement a prévu de faire payer plus d'impôts à 4,1 millions de foyers alors que 8,5 millions en paieront moins. Ainsi, sur les 10 milliards d'euro de prélèvements supplémentaires sur les ménages, le projet de loi de finances contient 3,5 milliards de hausse de l'impôt sur le revenu. Le reste concerne le relèvement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) d'un milliard et la contribution à 75% sur les revenus d'activité supérieurs à un million d'euros qui apportera 200 millions. En outre, la redevance audiovisuelle va augmenter de 2 euros et les prélèvements obligatoires seront à hauteur de 46,3%.

Renonçant à l'objectif d'équilibre en 2017, Jean-Marc Ayrault a toutefois tablé sur un déficit public réduit à 3% en 2013 jusqu'à 0,3% à la fin du quinquennat. Le gouvernement a demandé un effort "sans précédent" de 36,9 milliards d'euros.

De même, la croissance serait de 0,8% en 2013 et avoisinerait les 2% entre 2014 et 2017, selon le Premier ministre. De son côté, la dette publique devrait atteindre 91,3 % du PIB au lieu des 90,6 % prévus. L'inflation en 2013 a été revue à la hausse à 1,8% contre 1,6 % auparavant. Le gouvernement annonce également que les dépenses publiques seraient dans un premier temps stables à 56,3 % du PIB avant un recul. 12,298 postes devraient notamment être supprimés dans les ministères considérés comme non-prioritaires pendant que 11.000 postes seront ajoutés dans l'éducation, la justice et la police.

Lu sur Le Nouvel Obs.com

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