Sanofi : Jean-Luc Mélenchon favorable à une loi sur les "licenciements boursiers"<!-- --> | Atlantico.fr
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En déplacement à Toulouse, le co-président du Front de gauche se dit favorable à une loi "contre les licenciements boursiers"
En déplacement à Toulouse, le co-président du Front de gauche se dit favorable à une loi "contre les licenciements boursiers"
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Licenciements

Selon lui, ces plans sociaux sont justifiés "par la seule cupidité des actionnaires".

En déplacement à Toulouse où il est venu soutenir les employés de la firme pharmaceutique Sanofi, Jean-Luc Mélenchon, le co-président du Front de Gauche  a insisté sur la nécessité d’une loi "contre les licenciements boursiers".

Selon l’ancien candidat à la présidentielle, "le vote d’une loi contre ces licenciements qui ne visent qu'à augmenter les profits des actionnaires est affaire de volonté politique: vous l’amenez à l’Assemblée et cela peut être voté en deux jours". "Ecœurant et caricatural" sont les termes qu’a employé Jean-Luc Mélenchon à propos du projet de retrait de la recherche de Sanofi à Toulouse. Selon lui, cela se justifie "par la seule cupidité des actionnaires". Il a d’ailleurs plaidé pour que le groupe soit "débarrassé des patrons voyous".

Les employés de Sanofi Toulouse se réunissaient ce jeudi pour planter un arbre près de leur site, "symbole de leur volonté du maintien et du développement du site de recherche toulousain". Lors de ce déplacement, il a aussi évoqué la fermeture des hauts fourneaux d'ArcelorMittal à Florange, en Moselle. Selon lui, "c’est la financiarisation qui pousse M. Mittal à fermer des entreprises pour l’unique raison que les agences de notation menacent de baisser sa note".

A propos d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif,  "j'éviterais de lui jeter des pierres parce que c’est à peu près le seul lien qui nous reste pour être entendu du gouvernement, mais il faut qu’Arnaud comprenne que ce que nous attendons de lui c’est pas seulement d’améliorer les plans sociaux; le sujet, c’est de les arrêter", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Lu sur Libération

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