Jean-François Copé pour une droite décomplexée : "Je me réfère au terrain"

Jean-François Copé n'est pas du genre à reculer après avoir signifier sa pensée ou adresser une pique à un adversaire politique. Nouvel exemple en date ce jeudi matin. Invité sur Europe 1, le secrétaire général de l'UMP a indiqué qu'il ne regrettait rien de ces propos sur le "racisme anti-blanc" dont il fait mention dans un livre à paraître début octobre. Mais le maire de Meaux a tout de même précisé que sa volonté n'était pas de faire "alliance avec le Front national".

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il évoquait le "racisme anti-blanc", Jean-François Copé a été très clair. "Je me réfère au terrain, à ce que j'entends et à ce qu'on me dit", a-t-il expliqué pour se justifier. Avant d'ajouter: "J'assume une droite décomplexée. Mais il n'y aura pas d'alliance avec le FN". Dans la deuxième partie de l'interview, le maire de Meaux est revenu sur la situation de la France qui compte plus de 3 millions de chômeurs selon les derniers chiffres de mercredi. "C'est désastreux" a-t-il confié. Puis Jean-François Copé a relevé que la fermeture du site ArcelorMittal de Florange, annoncée par Libération, "arrive après que François Hollande ait retaxé les heures supplémentaires et supprimé la fiscalité anti-délocalisation qu'on avait mise en place".

Affirmant que le "véritable sujet" est la "compétitivité", Jean-François Copé a attaqué : "pas une seule fois (François Hollande) n'a été capable de proposer une vision stratégique concrète, l'essentiel, c'est du matraquage fiscal sur les Français". Il s'en est pris au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lui demandant d'"arrêter ces commissions et ces faux groupes de travail qu'il a créés pour retarder les prises de décisions qui doivent être prises maintenant".