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Journée du refus de l'échec scolaire : le débat sur le décrochage relancé
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A l'occasion de la cinquième journée nationale du refus de l'échec scolaire, ce mercredi 19 septembre, le débat sur l'éducation française se focalise sur les décrochages scolaires. Il y a peu, le ministre de l'Education avait annoncé son intention de les diviser par deux.

L'éducation reste un sujet de débat privilégié. Après les discussions sur le rythme scolaire, sur les suppressions de postes et sur la violence à l'école, c'est le décrochage scolaire qui est au centre de l'attention. A la veille de la 5ème journée nationale consacrée au refus de l'échec scolaire, l'Afev (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) a souhaité que ce thème soit largement abordé par les médias et les hommes politiques. A commencer par Vincent Peillon qui, une semaine plus tôt, annonçait son intention de diviser par deux le nombre de "décrocheurs scolaires".

L'Afev rappelle ainsi que, chaque année, 150.000 jeunes quittent prématurément le système scolaire sans qualification, "une hémorragie d'autant plus pénalisante que la société française accorde une très grande importance au diplôme". Majoritairement issus des milieux populaires, les décrocheurs sont souvent orientés dans des filières professionnelles sans même avoir le choix.

"Quand on parle de décrochage, il s'agit de décrochage physique de jeunes souvent en troisième ou en seconde, qui à un moment ne vont plus en cours", souligne le directeur général de l'Afev, Christophe Paris, avant d'ajouter qu'en "réalité, c'est souvent la conséquence d'un long processus qui commence quelquefois dès l'école primaire par le sentiment d'être en difficulté, d'être trop nul pour y arriver". "Généralement au collège, ça ne s'arrange pas", conclut-il.

Cette année, l'ancien footballeur international Vikash Dhorasoo et la spécialiste en sciences de l'éducation Nathalie Mons, vont parrainer l'édition. Sur son site internet, l'Afev note que 49% des jeunes interrogés ont le sentiment qu'ils ne vont pas arriver à faire ce que leur enseignant leur demande de faire alors que 81% déclarent qu'il est très important d'être aidé par quelqu'un pour faire ses devoirs. Dans son rapport Regards sur l'éducation publié la semaine passée, l'OCDE s'est inquiétée de la baisse du taux de scolarisation des 15-19 ans, de 89% à 84% entre 1995 et 2010. En France, les jeunes sont 71% à être sans emploi ou inactifs contre 57% dans l'OCDE.

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