Congé parental d'éducation : Najat Vallaud-Belkacem annonce une réduction de sa durée<!-- --> | Atlantico.fr
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Najat Vallaud-Belkacem veut agir pour l'égalité homme-femme dans les entreprises
Najat Vallaud-Belkacem veut agir pour l'égalité homme-femme dans les entreprises
©Reuters

Réforme en vue

Najat Vallaud-Belkacem a évoqué mardi la possibilité de réduire le congé parental d'éducation, actuellement d'une durée de trois ans, afin de favoriser le retour des mères de famille sur le marché du travail.

Najat Vallaud-Belkacem veut réformer en matière de congé parental. La ministre a évoqué mardi la possibilité de le réduire, tout en le rémunérant mieux. Lors d'une conférence de presse à Rennes, elle a évoqué l'ouverture vendredi d'une négociation sur l'égalité professionnelle entre les partenaires sociaux et l'Etat, qui devra aboutir en mars.

Parmi les sujets abordés, les partenaires sociaux se poseront la question de la durée de ce congé parental, a-t-elle indiqué. "Est-ce que ce ne serait pas pertinent de le réduire un peu, de le rémunérer mieux", s'est interrogée Mme Vallaud-Belkacem, rappelant que 98% des bénéficiaires de ce congé étaient des femmes. Ces dernières, au bout de trois ans, "ont beaucoup beaucoup de difficultés à revenir sur le marché du travail", a-t-elle souligné.

Elle a donc annoncé que son administration allait travailler avec plusieurs régions sur un mécanisme de retour à l'activité de ces mères dès le début de leur congé parental, en leur offrant des bilans de compétences, des formations ou des emplois aidés. Elle a appelé les négociateurs à chercher "comment faire pour que (le congé parental) soit mieux partagé qu'il ne l'est aujourd'hui par les hommes et les femmes". Dans un couple, c'est souvent la femme qui sacrifie son emploi, moins bien rémunéré que celui de son conjoint, afin de prendre le congé parental, payé environ 550 euros par mois, a rappelé la ministre.

Le ministre du Travail Michel Sapin a annoncé lors de la même conférence de presse que l'Etat prendrait avant la fin de l'année un décret permettant de sanctionner les entreprises de plus de 50 salariés qui n'auraient pas mis en place un plan d'égalité salariale.

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