Service minimum : bientôt la fin ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Service minimum : bientôt la fin ?
©

On la refait !

Instaurée en 2007, la loi sur le droit de grève sur le service minimum pourrait être remise en question par le gouvernement. Les modifications seraient marginales et ne concerneraient que le secteur aérien.

Le gouvernement détricotera-t-il une autre mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy ? Selon une information dévoilée par le Parisien, le gouvernement souhaiterait en effet revoir le dispositif du service minimum les jours de grève. Le projet est pour le moment assez flou et ne concernerait que le secteur aérien d'après Europe 1. La "philosophie du texte [actuel] est de stigmatiser la grève", estime le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Pour lui, il "faut revenir au droit fondamental de la négociation entre partenaires sociaux pour prévenir les conflits". Aucun calendrier n'a pour l'heure été fixé.

Instaurée en août 2007, le service minimum vise à améliorer les conditions de trafic lors des jours de grève dans les transports publics. Elle oblige donc les entreprises à prévoir un minimum d'employés pour faire fonctionner ses services. Très critiquée par les syndicats, cette loi impose surtout aux grévistes de se déclarer 48 heures avant le début de leur mouvement, et d'indiquer 24 heures à l'avance le jour où ils reprendront le travail. Si François Hollande avait reconnu l'efficacité de cette loi pendant la campagne présidentielle, la plupart des socialistes s'y sont toujours opposés.

A droite, cette nouvelle en fait hurler plus d'un : "Le droit de grève, ce n’est pas le droit d’emmerder tout le monde, tout le temps, a bondi l'ancien ministre des Transports Thierry Mariani. Il y a une loi qui a prouvé son efficacité, à savoir le respect du droit de grève mais aussi le respect des usagers, c’est bien la loi sur le service minimum." "Si le gouvernement revient là dessus, il faut s’interroger sur les intentions cachées. [...] Je me demande si une fois de plus ce n’est pas une fois de plus un cadeau aux organisations syndicales. C’est vrai que c’est plus facile pour le gouvernement de remettre en cause une loi qui a montré son efficacité sur le service minimum que de réagir efficacement après le plan de licenciements de Peugeot", a-t-il asséné au micro d'Europe 1.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !