Présidence de l'UMP : c'est non pour Nathalie Kosciusko-Morizet<!-- --> | Atlantico.fr
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NKM n'est plus candidate à la présidence de l'UMP
NKM n'est plus candidate à la présidence de l'UMP
©DR

Fin de l'aventure

Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas candidate à la présidence de l'UMP. Elle n'a pas obtenu les 8 000 parrainages nécessaires.

Un de chute dans la course à la présidence de l'UMP. Ou plutôt une, puisque Nathalie Kosciusko-Morizet ne pourra pas briguer le poste à la tête du parti. L'ex-ministre n'a pu obtenir les 8 000 parrainages requis. "A quelques jours près, je passais la barre. On a appliqué à la lettre une procédure dont tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître qu’elle n’est pas adaptée", a-t-elle déclaré sur Europe 1. "Hier soir, au dernier pointage, j'étais à un peu moins de 7 000 et même avec le courrier du jour, ça ne passera pas, je le regrette", a précisé l’ex-ministre. 

Quand on lui demande de trancher entre François Fillon et Jean-François Copé, la députée ne veut pas choisir. Mais elle prévient qu'il ne faut pas qu'il y ait "d'excès de testostérone" entre les deux candidats favoris. Que va faire désormais la maire de Longjumeau ? Elle entend écrire à tous ceux qui l’ont soutenue, "je vais essayer de rassembler autour de mon mouvement, La France droite", a poursuivi NKM. "Je pense que pour mon parti politique, c'était important qu’il y ait un troisième candidat. Le duel est porteur de risques", selon elle.

"Cela peut paraître paradoxal, mais un excès de testostérone risque de stériliser le débat des idées dans cette campagne, c’est vraiment dommage", a ironisé la seule femme qui s'était mise en piste pour cette présidence du principal parti d’opposition. Vise-t-elle les primaires en vue de 2017 ? "C’est un sujet qui n’a aucune actualité" "J’ai adoré cette campagne, j’aurais aimé la poursuivre, mais je vais la poursuivre autrement", a conclu l’ex-ministre de l’Ecologie. Il n'y aura donc pas de femme à la tête de l'UMP. Trois candidats sont encore en lice : Jean-François Copé, François Fillon, et Henri Guaino. Bruno Le Maire a lui aussi jeté l'éponge ce mardi matin faute de parrainages. L'ancien ministre de l'Agriculture a déclaré au Monde avoir été "tout près du but" : "Il ne me manquait que trois ou quatre jours" pour réunir les 7 924 parrainages requis.

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